Oumar Bah, qui fait la 3eme année
géo-mine à Amadou Dieng a été la cible d’une attaque le 27 avril. L’acte s’est passé
à Bentouraya-plateau dans la préfecture de Coyah, quand deux individus se sont
présentés devant ladite université. L’un d’eux part chercher Oumar en classe. Une
fois hors de la cour, une altercation éclate entre l’étudiant et les inconnus. Cette dispute est suivie par des coups de feu
tirés par l’un des agresseurs. La panique s’installe dans le campus. Bah Oumar est atteint par les tires et
s’écroule.
jeudi 2 mai 2013
Kindia : Entretien avec Docteur CE GOUANOU, directeur général du Centre universitaire de Kindia
Dr Gouanou: vous savez, le
CUK est né des différentes reformes au niveau des écoles professionnelles et
secondaires de la ville de Kindia. En terme claire, avant l’appellation CUK, ce
centre était une école nationale d’agriculteur. En 1984, après la prise du
pouvoir par l’armée, les facultés d’agronomie ont été supprimées. Après donc un
temps de flottement et compte tenu de l’effectif pléthorique à Gamal, les facultés
de : droit, biologie et chimie ont été transférées à Foulayah. Ce n’est
qu’en 2006 suite à l’accroissement des effectifs au niveau du Bac que L’EPI a
été transformée en centre universitaire de Kindia.
Institut et université René Levesque : Cérémonie de remise de diplômes
Le 23 mars, les étudiants de
la deuxième promotion du système LMD (licence, master doctorat) de l'université
René Levesque ont reçu leurs diplômes de fin d'études. L'événement s'est
déroulé dans la salle des spectacles du palais du peuple. Parmi les 299
sortants, 18 étudiants en droit n'ont pas pu satisfaire aux exigences du LMD.
Les diplômés proviennent de filières de journalisme, anglais, sociologie,
administration des affaires, économie et droit. En dehors de ceux-ci, il y a eu
51 autres qui ont été diplômés en BTS, BEP, comptabilité et secrétariat
informatique (bilingue), ils sont tous issus de la 13eme promotion de
l'institut René Levesque, fondé en 1999.
Examens nationaux : Quand la politique perturbe le cours des choses
Le ministre de l’enseignement pré universitaire à
travers un communiqué a fixé la date des examens du 20 mai au 7 juillet. Une
décision liée à la fixation d’une autre date, celle des élections législatives
pour le 30 juin. Les avis divergent sur cet acte.
Dans les écoles, c’est presque
le désarroi. Élèves et enseignants sont pris de cours par cette décision. Alexis,
président du comité de coordination du lycée de Kipé est de ces personnes qui
ne cachent pas leur colère ‘’le ministre a donné un calendrier sans concertation.
Ce n’est pas le ministre qui dispense les cours, il devait se concerter avec
les enseignants. Les programmes ne sont pas épuisés, ceux qui ont des brochures
arrivent quand même à s’en sortir.
Lettre ouverte du Fondateur des ‘’ECOLES COSES’’
J’ai eu
à nommer un DG
dans mon
Etablissement
d’Enseignement Général dénommé
« COSES », Complexe
Scolaire Elhadj Souleymane
BARRY, dans le
Quartier de Dar-Es-Salam I,
Commune de Matoto. D’une main de fer et sans partage, il a
dirigé toutes les
affaires administratives et financières de
l’école pendant au
moins douze (12) ans.
Dubréka : Examens nationaux, entre pessimisme et optimisme.
Les
examens nationaux se dérouleront du lundi 20 mai au vendredi 7 juin 2013. C’est selon un communiqué du
ministère de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique. Pourtant,
en Guinée, le mois de juin est connu comme étant la période consacrée aux
examens. Mais comme en 2010, cette année encore les guinéens doivent se rendre
aux urnes. Mais cette fois-ci, c’est pour élire leurs représentants à
l’assemblée nationale le 30 juin prochain.
Expression
Fidèles lecteurs bienvenues dans votre
rubrique qui vous permet de comprendre les contours de la langue de Molière,
d’appréhender certaines expressions, bref parfaire votre langage.
Manquer
de coche :
c’est arriver en retard, ne pas saisir l’occasion.
Echapper
bel :
c’est échapper de justesse d’un accident ou d’une catastrophe.
Couper
l’herbe sous les pieds : c’est devancer quelqu’un alors qu’il ne s’y
attend pas.
Une
occasion qui passe sous le nez : une occasion que l’on a manquée.
Faire
une pierre deux coups : profiter d’une occasion pour régler
deux affaires.
Belle
lurette :
il ya très longtemps.
Renvoyer
à pâque :
renvoyer quelque chose à plus tard sans fixer de date.
Perdre
la boussole :
ne plus savoir ou l’on en est .
Ne
pas être dans son assiette : ne pas se sentir bien, sans connaitre la
cause.
A très bientôt
Siba Toupouvogui
Médiation : Réconciliation entre Benedi Record et Meurs Libre Prod’
Après
4 mois de brouilles entre Mohamed Ibn Oularé ‘’Beni’’ PDG de Benedi Record et
Abdoul M’baye régisseur général de Meurs Libre Prod’, place aux retrouvailles
et à la réconciliation pour le bonheur des fans de la musique urbaine
guinéenne.
Les 2 hommes
se sont réconciliés dans la soirée du 22 avril dernier au siège de la structure
Benedi Record devant Moussa M’baye boss de Meurs Libre Prod’ ainsi que des
artistes du Beni Kha Crew et du MLP All Stars. Une réconciliation rendue
possible grâce à la médiation des artistes étrangers invités à la 5ème
édition du Festival Manifest, à savoir Da Brains du Sénégal, Apollo J de la
France, Tiwony de la Guadeloupe et Dji de la Côte d’Ivoire.
Culture : Léga Bah de retour d’une tournée américaine
Léga
Bah artiste confirmée de la musique pastorale guinéenne est rentrée à Conakry le
23 avril. Depuis 7 mois, elle était aux Etats-Unis.
Aux côtés de son époux Disté
Camara ainsi que de son manager Moussa M’baye, Léga Bah s’est réjouit de son
parcours sur le continent américain avant d’indiquer qu’elle se prépare à
entrer en studio pour son 5ème album qui cette fois ci sera produit
par Sadigou Baldé de Montréal en association avec Meurs Libre Prod’.
Zoom sur le GS Emmaüs (Petit Simbaya)
Situé dans le quartier Petit
Simbaya, sur l’axe Cosa-Nongo, le groupe scolaire Emmaüs est un établissement
privé d’enseignement général. L’école a
été fondée en 2001 par le pasteur Feindounou Elie et avait à ses débuts un
effectif de 122 élèves. Longtemps logé dans des immeubles à usage social,
aujourd’hui, le groupe scolaire Emmaüs se trouve dans un immeuble R+3 flambant
neuf. Il compte actuellement 943 élèves dont 465 filles. Cette école est gérée
par 7 encadreurs, un surveillant général et 60 enseignants dont 5 femmes.
Parole-libre : Quelle analyse faites-vous de l’implication des élèves et étudiants dans les manifestations politiques ?
Diallo Mamadou
Hawa, étudiante en licence 2 économie, université Général Lansana Conté de
Lambandji :
nous élèves et étudiants, sommes l’avenir de la Guinée. Chaque fois qu’il y a
manifestation, combien parmi nous meurent ? Nous devons voir et analyser
la politique, pas comme les autres, parce que c’est nous qui sommes la Guinée.
Je demande à tous les jeunes, élèves et étudiants de laisser la politique aux
politiciens et de faire face aux études.
Dubréka : Trois jeunes filles meurent dans une noyade
La scène s’est déroulée le 28
mars, les victimes sont trois filles toutes prénommées Aicha élèves à l’école
élémentaire de Fanguékhouré. Elles reviennent de la recherche de bois morts de
l’autre rive du fleuve Fanguékhouré.
Avec d’autres personnes elles arrivent entre 17h et 18h au bord du fleuve dans
le district de Kôndeya, commune rurale de Tanènè-Bouramaya.
Voyage clandestin : Sur les traces d’un jeune aventurier
Le
rêve d’un nombre important de jeunes,
c’est d’aller en aventure. Si ce n’est pas l’Angola, c’est la Guinée
équatoriale ou encore l’Europe de l’ouest. Ils tentent d’entrer clandestinement
dans leurs pays de rêve. Malgré les risques, les jeunes à la recherche d’un
lendemain meilleur sont prêts à tout.
Labé : Contentieux sur un bâtiment scolaire à Thyndel-Wouro
La construction du bâtiment en
question devait initialement décongestionner les salles de classes du lycée de Wouro. Les travaux
ont débuté en 2006. Sept ans après, le bâtiment reste toujours inachevé. Pour comprendre
les raisons de ce retard, La Plume Plus a tendu son micro au proviseur du lycée
Wouro, Monsieur Samba Diallo.
Pita : Tension entre le préfet et les écoles privées
Le
préfet de Pita a annoncé aux fondateurs des écoles privées que désormais leurs
établissements scolaires sont soumis aux obligations fiscales relevant du droit
commun. La nouvelle a irrité les chefs d’établissements.
Cette nouvelle mesure qui frappe
les écoles privées du pays au même titre que les entreprises à but lucratif a
démoralisé les fondateurs des établissements scolaires privés de Pita.
Labé : Facebook et les jeunes
Le développement de la
technologie a rendu le monde très petit. On parle de village planétaire.
Internet et les réseaux sociaux font une
révolution auprès des jeunes. Aujourd’hui,
c'est Facebook qui est à la mode. Des personnes de tout genre utilisent ce
réseau pour se faire des amis. Beaucoup d'utilisateurs sont des élèves et
étudiants. A Labé, malgré une
connexion parfois lente, de nombreux jeunes se donnent rendez-vous dans les
cybers. C’est le cas de celui appelé COFOPREC.
Vers le retour du Titanic
Le Titanic a coulé dans la nuit
du 14 au 15 avril 1912 au large de Terre-Neuve. Cent un ans après, Clive
Palmer, un milliardaire Australien, annonce un projet de construction du
"Titanic II". Le Titanic ressuscitera en 2016 ! En effet, il souhaite construire en Chine une
réplique du premier Titanic.
Il a déjà annoncé que le voyage d'inauguration du paquebot entre l'Angleterre
et New York serait pour 2016. Par ailleurs, le bateau "respectera au
centimètre le gabarit de l'original" et "il sera à tout égard aussi
luxueux que le Titanic, mais il sera évidemment doté de la dernière technologie
et des systèmes de sécurité et de navigation modernes". Voilà qui
devrait rassurer les plus sceptiques d'entre nous. Clive Palmer a également
déclaré que le Titanic II sera un hommage à l'équipage du Titanic "Ces
gens ont fait un travail qui force toujours l'admiration plus de 100 ans après
et nous voulons que cet esprit se perpétue pour 100 années de plus".
Peut-être que Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, qui
a avoué avoir envie de vomir quand elle entend "My heart will go on",
seront sur le premier voyage du Titanic II, qui sait ?
Entretien
Malick
Soumah, écrivain et professeur d’université
‘’ Il y a un relâchement au point de vu
des études’’.
Malick
Soumah : je
suis professeur de lettres modernes à l’institut supérieur des sciences de
l’éducation de Guinée. Je suis écrivain, mais j’ai pratiqué aussi le
journalisme. Fondamentalement, je suis dans l’enseignement.
Vous avez
récemment publiez ‘’La saga des morts’’, de quoi est-il question ?
‘’La saga des morts’’ répond
d’abord à un projet. Comme toute œuvre littéraire, il me fallait satisfaire
cette inspiration. Il est écrit dans un genre volontiers entre le conte et la
nouvelle. Tout en faisant la part belle à un français que je dirais apprivoisé
à travers des récits ou c’est la mort qui sert à l’enseignement. Ceux qui
continuent de vivre doivent savoir conduire leur vie aux regards des
conséquences qui ont précipité ou alors causé la mort de leurs devanciers.
Interview
Faya
Ifono, directeur général adjoint de l’institut supérieur de l’information et de
la communication (ISIC) de Kountya.
La Plume
Plus : Quelle est la différence entre l’ISIC et les autres universités
sachant qu’ici, la formation est de quatre ans ?
M. Ifono : la différence
est nette. L’ISIC de Kountya est un institut qui forme dans le domaine
professionnel spécifiquement en journalisme et communication. La différence se situe au niveau de la
conception du LMD (licence-master-doctorat). Il faut comprendre qu’avec le LMD,
il y a deux types de licences, à savoir : la licence fondamentale qui a
une durée de trois ans et qui totalise 180 crédits et la licence
professionnelle d’une durée de quatre ans. Cette dernière est composée de 240
crédits et 40 matières.
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