Ecoles du monde

Bac français
La philosophie fait débat
Conscience, liberté, désir…La session 2012 du baccalauréat, avec l’épreuve de philosophie, a débuté le lundi 18 juin dernier en France. Ce sont, au total 703 mille 59 candidats qui ont tenté leur chance cette année.
Parmi ceux-ceci, près de 500 mille élèves des séries générales et technologiques ont planché quatre heures durant, sur l’un des trois sujets aux choix-deux dissertations et un commentaire de texte.
Les élèves ne perçoivent pas toujours bien le sens, l’utilité et le but de cette épreuve, qui met le point final à un cursus de seulement neuf mois, cette matière n’étant au programme qu’à partir de la terminale.
Difficile, dans ce laps de temps, de découvrir plus de cinquante auteurs et d’absorber des dizaines de notions. Faut-il la gommer du programme de terminale, ou, au contraire, l’appréhender plus tôt, dès la classe de seconde ?
L’enseignement de la philosophie au lycée reste une spécificité française. Dans la plupart des autres pays européens, la philosophie n’est enseignée aux élèves qu’à l’université.
Alors, faut-il commencer l’enseignement de la philo dès la classe de seconde ? Sur cette question, les avis divergent.
Depuis un an, 300 lycées en France testent l’enseignement de la philosophie dès la classe de seconde. Le bilan n’a pas encore été dressé.
 

Bac 2012: des élèves vont devoir repasser l’épreuve de littérature en Guyane
La lutte sévère contre la triche au bac est une réalité. Des élèves de terminale L guyanais l’ont appris à leurs dépens. Au lieu de recevoir le sujet de l’épreuve anticipée de Français, un élève de première a reçu celui de littérature…et l’a transmis à ses camarades. Le rectorat de Guyane a décidé d’annuler les épreuves
Les élèves de terminale L de l’externat Saint-Joseph de Cayenne en Guyane ont repassé l’épreuve de littérature du bac samedi 23 juin à 8h. Dans ce département d’Outre-mer, un sujet de littérature adressé aux terminales a été distribué à un élève de première quelques jours avant l’examen. Evidemment, le jeune homme en a parlé à ses amis qui ont préparé l’épreuve de manière plus ciblée…
Dès que le rectorat a eu connaissance de la situation, les procédures prévues et codifiées ont été appliquées, affirme un communiqué de presse du rectorat de Guyane. La solution est donc que les élèves de ce centre d’examen repassent l’épreuve avec l’un des sujets de secours prévus en cas de pépin. Le communiqué de presse n’a pas dit pas comment le rectorat a découvert la fraude.
Etats-unis: A 71 ans, il possède 29 diplômes universitaires

En cette fin d'année universitaire aux États-Unis, un homme a réussi l'exploit d'obtenir son 29e diplôme de faculté.
Michael Nicholson of Kalamazoo, dit "Mich", n'est pas un étudiant classique. Alors que les cérémonies de remise de diplômes se succèdent aux États-Unis, cet homme fêtera sa 29e obtention de diplôme. A 71 ans, Mich fait preuve d'une assiduité dans cette course au savoir qui l'honore, alors que le citoyen moyen peut compter ses diplômes sur les doigts d'une main. A ABC News, il explique ainsi : "Je suis juste resté en cours, fait de petits jobs pour payer les frais de scolarité et je me suis simplement dit que j'obtiendrais le plus de diplômes possibles. Je me suis mis à la retraite afin de continuer à étudier à plein temps".
Au total, Mich possède un bachelor, deux diplômes d'associé, 22 masters, trois diplômes spécialisés et un doctorat. Son domaine de prédilection est l'éducation et ses diplômes sanctionnent ses études dans les filières liées à sa passion : management de l'éducation, sciences du livre, psychologie éducative. Mais il s'est aussi livré au droit, à l'économie et à la santé. Cette année il continue sa route avec un master en criminologie: "J'aimerais obtenir 33 ou 34 diplômes, ajoute Mich, "Quand j'aurai terminé, je saurai que j'ai complété mon éducation. Et puis, si je suis encore en vie, j'aurais probablement 80-81 ans, je serai libre de poursuivre n'importe quelle filière universitaire". 
"Certaines personnes collectionnent des animaux et lui les diplômes"
Mich est un cas vraiment spécial, comme le dit son professeur Tom Carey : "J'ai eu 18 000 étudiants, et je n'ai jamais rencontré une personne comme lui. Il est étudiant à vie, je suis émerveillé par sa ténacité à vouloir apprendre". Tom Carey ajoute : "Il est intrinsèquement motivé. C'est unique et bizarre à la fois. Certaines personnes collectionnent des animaux et lui les diplômes". Mich a ainsi été diplômé des universités du Michigan, Texas, Indiana et même au Canada. Et il n'est pas tout seul dans cette aventure, puisque sa femme Sharon l'aide à rédiger ses dissertations, sachant qu'elle a été elle-même diplômée sept fois...
Pour Tom Carey, Mich est simplement un passionné sans autre ambition que d'apprendre : "Il aime aller à l'université, et refuse les responsabilités. C'est sa raison de vivre. Il a plus de 70 ans et il n'est pas prêt de s'arrêter. Je ne serai pas étonné qu'il tente une école de droit ou autre chose". Quand on demande à Mich quels conseils il donnerait aux jeunes étudiants il répond : "N'abandonnez pas trop tôt. Continuez à poursuivre vos aspirations. Beaucoup de gens tendent à jeter l'éponge et reviennent ensuite plus tard. N'abandonnez pas vos aspirations trop tôt".
Le monde tel qui sera en 2052
Le Club de Rome, cercle de réflexion regroupant des hommes politiques, des scientifiques et des économistes, s’est lancé dans une campagne de réflexion et de prospective qui va durer 18 mois. Revue de détails des principales pistes.
L’opération va tenter de dresser le visage du monde tel qu’il pourrait être en 2052. Sans aller jusqu’à annoncer le débarquement des martiens, le portrait de ces quarante prochaines années est plutôt terne pour ne pas dire complètement sombre.
Point positif, les membres du Club de Rome affirment que nous avons  encore une fenêtre de quarante ans devant-nous pour - peut-être - inverser la vapeur.
Les changements climatiques, les inégalités sociales, l'épuisement des ressources sont autant de choses qui devraient motiver une évolution et l’avènement d’un monde équitable et durable. Le Club de Rome invite les financiers et les politiques à avoir une vision à long terme. Si rien n’est fait d’ici là, une partie de la population connaîtra les joies de la décroissance forcée. Les plus riches achèteront à prix d’or ce que les plus pauvres ne peuvent plus s’offrir. Dans l’équilibre des puissances, la Chine, le Brésil, la Russie,  l’Inde et l’Afrique du Sud seront des économies incontournables. Mais malgré cette performance économique, la Terre comptera trois milliards de pauvres en 2052. De 2050 à 2080, la température grimpera de 2° à 2,8° et il ne sert à rien de faire un dessin quant aux répercussions sur  l’environnement.
La population mondiale atteindra 8,1 milliards de personnes en 2042. La consommation d’énergie sera à son comble deux ans plus  tôt et en 2030  les émissions de CO2 atteindront des records.

 Alors c’est vrai, la prospective n’est pas forcément la discipline la plus exacte, mais le Club de Rome livrait en 1972 dans le rapport Halte à la croissance des prévisions qui ne sont pas si éloignées de la réalité aujourd’hui : un effondrement de notre système économique à cause d’un essoufflement flagrant des ressources. Les observations faites à l’époque ont été confirmées en 2012 par le Club de Rome.  Et ce dernier étudie désormais les quarante prochaines années.

Google

Soutien aux langues en voie d'extinction

Google a annoncé le lancement d'un site internet destiné à aider à la préservation de langues en voie de disparition, intitulé "le projet des langues en danger".
"Documenter  plus de 3000 langues qui sont au bord de l'extinction est une étape importante pour préserver la diversité culturelle, rendre honneur au savoir de nos aînés et donner de la puissance à la jeunesse", a fait valoir Google. "Les technologies peuvent soutenir ces efforts, en aidant les gens à créer des enregistrements de haute qualité de leurs aînés, souvent les derniers locuteurs de leur langue, en mettant en contact des communautés disparates dans les médias sociaux et en facilitant l'apprentissage de langues", est-il précisé.
Le groupe internet a ajouté qu'il entendait céder la gestion du site "dans quelques mois" à un laboratoire universitaire, l'Institut pour la technologie et l'information sur les langues de l'Université du Michigan Est, et au Conseil culturel des peuples premiers".
Google a indiqué que ce projet bénéficiait d'un financement de sa branche philanthropique, Google.org, et qu'il invitait d'autres organisations à se joindre à cet effort.