jeudi 2 mai 2013

Kindia : Entretien avec Docteur CE GOUANOU, directeur général du Centre universitaire de Kindia


La Plume Plus : Faites-nous, l’historique de votre centre universitaire
Dr Gouanou: vous savez, le CUK est né des différentes reformes au niveau des écoles professionnelles et secondaires de la ville de Kindia. En terme claire, avant l’appellation CUK, ce centre était une école nationale d’agriculteur. En 1984, après la prise du pouvoir par l’armée, les facultés d’agronomie ont été supprimées. Après donc un temps de flottement et compte tenu de l’effectif pléthorique à Gamal, les facultés de : droit, biologie et chimie ont été transférées à Foulayah. Ce n’est qu’en 2006 suite à l’accroissement des effectifs au niveau du Bac que L’EPI a été transformée en centre universitaire de Kindia.

Depuis quand êtes-vous à la tête de ce centre?
Après avoir quitté le centre universitaire de Nzérékoré, j’ai été muté à Kindia. Après 2 mois de service, je fus muté à Boké. En septembre 2011,  j’ai été de nouveau muté comme directeur général du centre universitaire de Kindia. Logiquement je suis à mes deuxièmes années de service.
Qu’elles sont les difficultés auxquelles  votre centre est confronté ?
Les difficultés auxquelles nous sommes confrontés sont les mêmes que celles des  autres universités de Guinée. Ces difficultés ont pour noms : Insuffisance des salles de classes, insuffisance du personnel à rang magistral, insuffisance de fonds documentaire, non équipement des salles de classes, le manque de connexion internet, des infrastructures   sportives non  appropriées, la délimitation de la superficie du CUK.
Que préconisez-vous pour la résolution de ces besoins ?
Il n’ya pas mille perspectives. Il appartient à l’Etat de s’investir.
Comment sont vos relations avec les étudiants ?
Mes relations avec eux sont meilleures. Je me déploie à créer un climat de confiance entre nous. Nous avions dits aux étudiants que nous sommes leurs parents, c’était une manière de leur prouver qu’ils ne sont pas abandonnés. Que leurs préoccupations sont les nôtres, surtout les études. Pour leur mettre à l’abri de toute injustice nous avons décidé que les feuilles soient corrigées sur anonymat. Cette idée a été appréciée par les étudiants ce qui prouve à plus d’un titre qu’il y’a de bonne relation.
Votre mot de la fin
Je voudrais dire à la jeunesse estudiantine d’avoir confiance en elle-même. Comprendre surtout que nous sommes dans un pays sous-développé avec toutes ces corollaires de : misère, pauvreté, maladies et autres. Il faut la patience et espérer que la Guinée se tiendra un jour débout.
Grand merci à La Plume Plus.
Quand une nation connait des troubles politiques, il ya peu de chance que cela ne se répercute pas sur l'éducation entrainant des bouleversements sur l'année en cours. La Guinée n'est pas nouvelle dans ce lot. Cette année scolaire 2012-2013 n'a pas elle aussi échappé à la crise que connaissent les Guinéens.
Bien sûr que l'année tend vers sa fin, mais ce programmant les élections législatives survenu seulement à la mi-avril va beaucoup affecter le rythme de   préparation des candidats  aux différents examens nationaux qui doivent se tenir beaucoup avant le scrutin.
Alors, beaucoup plus inquiet  qu'étonnes  de  l'approchement d'une allure si vive des dates indiquées, les professeurs se voient  dans l'obligation d'achever leurs programmes respectifs. Chose pas impossible mai très difficile avec tant de conséquence. D'abord, l’élève sera surchargé.
Interview  réalisée par Gustave Kolié L1 sociologie CUK

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