Dr Gouanou: vous savez, le
CUK est né des différentes reformes au niveau des écoles professionnelles et
secondaires de la ville de Kindia. En terme claire, avant l’appellation CUK, ce
centre était une école nationale d’agriculteur. En 1984, après la prise du
pouvoir par l’armée, les facultés d’agronomie ont été supprimées. Après donc un
temps de flottement et compte tenu de l’effectif pléthorique à Gamal, les facultés
de : droit, biologie et chimie ont été transférées à Foulayah. Ce n’est
qu’en 2006 suite à l’accroissement des effectifs au niveau du Bac que L’EPI a
été transformée en centre universitaire de Kindia.
Depuis quand êtes-vous à la tête de ce
centre?
Après
avoir quitté le centre universitaire de Nzérékoré, j’ai été muté à Kindia.
Après 2 mois de service, je fus muté à Boké. En septembre 2011, j’ai été de nouveau muté comme directeur
général du centre universitaire de Kindia. Logiquement je suis à mes deuxièmes
années de service.
Qu’elles
sont les difficultés auxquelles votre
centre est confronté ?
Les
difficultés auxquelles nous sommes confrontés sont les mêmes que celles
des autres universités de Guinée. Ces
difficultés ont pour noms : Insuffisance des salles de classes, insuffisance
du personnel à rang magistral, insuffisance de fonds documentaire, non équipement
des salles de classes, le manque de connexion internet, des infrastructures sportives non appropriées, la délimitation de la superficie
du CUK.
Que
préconisez-vous pour la résolution de ces besoins ?
Il
n’ya pas mille perspectives. Il appartient à l’Etat de s’investir.
Comment
sont vos relations avec les étudiants ?
Mes
relations avec eux sont meilleures. Je me déploie à créer un climat de
confiance entre nous. Nous avions dits aux étudiants que nous sommes leurs
parents, c’était une manière de leur prouver qu’ils ne sont pas abandonnés. Que
leurs préoccupations sont les nôtres, surtout les études. Pour leur mettre à
l’abri de toute injustice nous avons décidé que les feuilles soient corrigées
sur anonymat. Cette idée a été appréciée par les étudiants ce qui prouve à plus
d’un titre qu’il y’a de bonne relation.
Votre
mot de la fin
Je
voudrais dire à la jeunesse estudiantine d’avoir confiance en elle-même.
Comprendre surtout que nous sommes dans un pays sous-développé avec toutes ces
corollaires de : misère, pauvreté, maladies et autres. Il faut la patience
et espérer que la Guinée se tiendra un jour débout.
Grand
merci à La Plume Plus.
Quand une nation connait des troubles politiques, il
ya peu de chance que cela ne se répercute pas sur l'éducation entrainant des
bouleversements sur l'année en cours. La Guinée n'est pas nouvelle dans ce lot.
Cette année scolaire 2012-2013 n'a pas elle aussi échappé à la crise que
connaissent les Guinéens.
Bien sûr que l'année tend vers sa fin, mais ce
programmant les élections législatives survenu seulement à la mi-avril va beaucoup
affecter le rythme de préparation des
candidats aux différents examens
nationaux qui doivent se tenir beaucoup avant le scrutin.
Alors, beaucoup plus inquiet qu'étonnes
de l'approchement d'une allure si
vive des dates indiquées, les professeurs se voient dans l'obligation d'achever leurs programmes
respectifs. Chose pas impossible mai très difficile avec tant de conséquence.
D'abord, l’élève sera surchargé.Interview réalisée par Gustave Kolié L1 sociologie CUK
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