Onze morts selon police, plusieurs dizaines de blessés et des dégâts matériels, c’est le bilan de la journée du lundi 12 juin 2006 en Guinée qui a vu s’affronter les forces de l’ordre et les lycéens. Ces derniers étaient en colère contre le non déroulement du bac. Les enseignants eux suivaient une grève générale lancée le 8 juin et n’avaient donc pas surveillé les épreuves du baccalauréat. Au vu de la situation, le gouvernement avait alors annoncé le report des examens.
Voitures brûlées, bureaux saccagés, morts et blessés par balles…c’est le visage que Conakry a présenté le 12 juin 2006. Après la violente journée, le gouvernement a déclaré à 20h, qu’il reportait les épreuves du baccalauréat 2006. Le porte-parole du gouvernement d’alors, Moussa Solano, a indiqué que « Les épreuves du lundi qui se sont déroulées dans des conditions pédagogiques régulières sont validées » et qu’un « nouveau calendrier d’examen sera défini et communiqué dans les meilleurs enfants à la maison ».
La journée de lundi, qui aurait dû être la première des épreuves du baccalauréat, a été p