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La Plume Plus un journal qui survie
Le journal scolaire et universitaire La Plume Plus est le résultat d’une longue histoire. Tout commence en 2003, un groupe d’élèves des 11 e années sciences sociales du lycée de Kipé (banlieue nord de Conakry) fait une pétition pour fustiger les préparatifs de la guerre en Irak.
Les jeunes déposent une demande à la mairie de Ratoma pour l’organisation d’une marche pacifique. La réponse verbale du ministre/maire est catégorique : ‘’ce conflit ne vous regarde pas. Etudiez et développez ce pays (la Guinée).
Par la suite, toujours déterminés, les jeunes élèves décident de créer alors un journal pour sensibiliser leurs camarades sur la non-violence. Un écrit officiel est aussitôt adressé au procureur de la république près le tribunal de 1ere instance de Kaloum. Ce dernier délivre aux demandeurs un récépissé qui porte le  No: 376/PR/TPI/K-C/03.
Le 1er mars 2004 après moult difficultés, le 1er numéro de La Plume Plus voit le jour au lycée de Kipé.
A cette époque, le nouvel organe de presse est tiré en noir/blanc et à 8 pages. Le prix est symbolique : 600fg/l’unité. A cause du saut dans l’inconnu, les ‘’petits chefs’’ décident de limiter le tirage à 500 exemplaires. En raison du peu d’engouement suscité auprès des élèves et de l’inexpérience des rédacteurs, le mensuel connait pendant plusieurs mois une chute de sa production qui tourne autour de 250 journaux par mois.
Peu à peu, La Plume Plus gagne du terrain et contourne les multiples obstacles. Le volume du journal augmente passant de 8 à 12 pages et de la couleur noir/blanc à la couleur bleue. Naturellement, le prix devait suivre. De 600fg, il devient 1000fg. C’est finalement en 2009 que La Plume Plus sort en quadri (4 couleurs).
La presse guinéenne n’échappe pas à la hausse vertigineuse des prix sur le marché. Parmi les produits affectés figurent les intrants d’imprimerie : papier, encre, plaques…En 2012, La Plume Plus se vend à 2000fg. Trop dira le lecteur ! Mais en 2004, un paquet de papiers rame A3 (format magazine) était vendu à 25.000fg. En 2012, le même paquet coûte 85.000fg.
L’histoire de La Plume Plus est marquée par des départs et arrivées de jeunes en provenance de presque tous les 4 coins de la Guinée. Le nombre de ceux qui ont quitté le navire est supérieur à celui des rescapés. Il y a les fidèles, ceux qui ont voyagé et les déserteurs.
Un petit noyau reste toujours à bord.
Pourtant que de problèmes ! Le premier est venu dès la première semaine de la naissance journal. Le ministre à l’époque de l’enseignement pré universitaire Denis Galéma Guilavogui expédie une carte postale au directeur de l’enseignement secondaire Bernad Haomou. Ce dernier convoque à son bureau le rédacteur en chef du journal. La note indique que le ministre n’a pas été informé de l’existence du journal. Néanmoins, on laisse la porte aux jeunes. Si vous ne vous mêlez pas de la politique, il n’y aura rien contre vous dit Haomou.
Un autre incident éclate entre le directeur communal de l’éducation de Ratoma Elhadj Ibrahima Sankaréla Diallo et les rédacteurs du journal. Le ministre Galéma dans un courrier adressé à Sankaréla ordonne la suspension de La Plume Plus. Motif : le média ne dispose pas de papiers conformes. Pourtant, il s’agit d’une mauvaise interprétation des textes règlementant la presse en Guinée. 
Finalement, les irréductibles de La Plume Plus osent continuer la parution sans l’avis du ministre estimant qu’il ne revient à un ministre d’interdire ce qu’il n’a pas autorisé. Depuis lors, aucune tracasserie administrative. Avant cela, un reporter avait lui choisi de quitter le journal craignant des représailles des autorités à quelques du Bac1 de cette année 2004.
Plus de 5 ans après, en 2009, La Plume Plus entame une révolution. Le journal tire plus de 3000 exemplaires. En mars 2012, la production est de 4000 exemplaires.
Désormais, La Plume Plus c’est les 5 communes de Conakry, les villes de l’intérieur du pays : Fria, Boké, Mamou, Télimélé, Pita+ Timbi-Madina, Labé, Kankan et Nzérékoré. Apprécié par les lecteurs, le journal gagne du terrain aussi bien dans les écoles que sur la toile.
Les acteurs de La Plume Plus
Parmi les garçons et filles qui ont constitué le premier groupe de La Plume Plus, figurent : Mamadou Samba Sow (rédacteur en chef depuis 2004), Siba Toupouvogui (actuel directeur de publication et ex chargé de la distribution), Mamadou Moussa Sow (actuel Secrétaire général de la rédaction), Alsaïnou Barry (ex trésorier), Elhadj Saïdou Diallo (ex rédacteur en chef adjoint), Fabien Camara (1er directeur), Fatoumata Binta Bah, Salamata Bah, Hawa Tabara Diallo, Jean Matho Bamba, Djril Bokoum, M’mah Youla Nina Sanoussy, Mamadou Lamarana Barry, Mamadou Goureissy Diallo.
Après ce contingent, viendront : Mamadou Mountaga Diallo, Mamadou Diawo Barry (actuel rédacteur en chef adjoint), Mamadou Bobo Barry, Mamadou Baïlo Barry, Moussa Kaba, Aïssatou Yéro Bah, Oumou Bah, Amadou Barry, Camara Ousmane Tigaul.
Côté correspondants, les personnes suivantes ont marqué le journal : Nènè Hassatou Bah (Pita), Thierno Sounounou Diallo, Barry Aïssatou Marceline, Diallo Thierno Abdoul et Diallo Souleymane Sadjo (Télimélé), Facely Konaté (Nzérékoré), Abdoul Diallo (Nzérékoré), Aïssatou Chérif Bah et Barry Djanabou (Fria), Lamarana Bah, Nènè Aminata Bah et Diallo Boubacar Touldé (Mamou), Barry Safiatou, Fofana Sékou, Sall Salimatou (Pita).
En 2012, La Plume Plus a vu arriver en son sein quelques correspondants dynamiques : Mamadou Dian Baldé (Labé), Mamadou Moustapha Baldé, Gustave Kolié et Guilavogui Gbolou (Nzérékoré), Yansané Mohamed Lamine (Kankan), Diallo Oumou Salamata, Bah Mamadou3, Diallo Abdoulaye (Pita), Bah Oumou Salamata (Conakry), Diallo Thierno Ibrahima et Barry Hafiziou  (Gamal), Barry Alpha Abdoulaye (Sonfonia).
Les soutiens
Nombreuses ont été les personnes qui ont apporté leur aide au journal. Il s’agit de : M. Amadou Sadjo Sow, Souleymane Diallo patron du groupe de presse Le Lynx/La Lance, Diallo Aboubacar Akoumba (journal L’Aurore), Jean Raymond Soumah (ancien président du CNC), Mme Bari Nadine (Guinée Solidarité), Marlyatou Diallo et Iboune Conté (AGEPI), Thierno Tanou Diallo (Doump Prestation). Il y a également des responsables d’établissements et autres cadres du secteur éducatif : au lycée de Kipé : M. Morlaye Soumah (proviseur), Iya Souaré et Goma Gaspard Gomou (Censeurs), Diallo Alpha Amadou (Surveillant Gl), Bangoura Alseny Dalo (prof philo), issa Sylla Samaya (prof français), Barry Cheikh Oumar (géographe). Au collège de Kipé : Elhadj Amadou Sow (Principal). Au collège de Koloma : Condé Namandjan (principal).
Soutiens anonymes
Il n’y a pas que des officiels qui soutiennent ce journal. D’autres, à l’abris de tout regard œuvrent dans l’ombre. Une équipe de jeunes autour du thé plie les journaux chaque mois parfois plus de 2000 exemplaires en l’espace de quelques heures. Le transport des cartons est aussi l’ouvre de cette équipe. On oublie donc pas : Bah Mamadou Djouma (Aïguël), Sow Hassane, la famille Dem : Lamarana, Mamadou Kolon, Hassatou, Bah Alpha Amadou.. 
Dans les médias
De 2006 à nos jours, La Plume Plus a fait parler d’elle dans différents médias : la RTG (radio télévision guinéenne), la RKS (radio Kaloum Stéréo), Famlia FM, Renaissance FM, Nostalgie Guinée, Soleil FM, Espace FM et sur BBC Afrique.
A toutes et tous, La Plume Plus dit grand merci.

3 commentaires:

  1. c'est une veritable histoire et surtout ne baissez jamais les bras car vous vous battez pour un combat loyal.

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  2. félicitation les grands et je vous souhaite bonne chance il ya tros de malheurs que de bonheur merci

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