Infos scolaires et universitaires de Guinée

 Examens d’entrée en 7e année à Dixinn
La ministre des Affaires sociales a lancé la première épreuve
Le 7 juin, les épreuves de l’examen d’entrée en 7e année ont été lancées sur toute l’étendue du territoire national. Pendant qu’Ibrahima Kourouma,  ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’éducation civique était dans la région forestière pour la cause, son homologue des Affaires sociales Mme Chérif Nantenin Konaté a procédé dès 9h00 (heure convenue) au lancement de l’épreuve de Rédaction aux Lycée et Collège 1 Donka. Elle était en compagnie de Mme Somakoko Léontine Sissoko, Directrice communale de l’éducation de Dixinn, Louis Bossard, maire de la commune du même nom, Chérif Diallo, attaché de cabinet du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et autres.  Dans la commune, ce sont 3645 candidats dont 1235 filles, repartis dans onze centres d’examen dont un franco-arabe.
Après le lancement de l’épreuve, la ministre d’Etat aux Affaires sociales a remonté le moral des candidats : « Aujourd’hui, c’est un grand jour pour vous. J’espère que vous allez l’aborder avec beaucoup de sérénité et ne pas surtout avoir le tract. Il faut lire calmement le sujet, le comprendre avant de le traiter. J’espère de tout mon cœur qu’on aura ici 100 % de succès. On compte sur vous, vous constituez l’avenir de ce pays. Si vous réussissez l’examen peut être qu’un jour il y aura un président de la République parmi vous, un ministre ou un député. Je suis de cœur avec vous ».
Le slogan comme à l’accoutumé, est « Tolérance zéro ». Cette année, les surveillants étaient en uniforme : un tricot sur lequel on peut lire : « Surveillant. Examens nationaux, session 2012 » et « Entrée en 7e année. Tolérance zéro, vers l’excellence ». Les candidats sont installés un par table banc avec deux surveillants par salle.
La Directrice communale de l’éducation de Dixinn revient sur les préparatifs de l’examen : « Avant les examens, nous avons eu des préparatifs à trois phases. Nous avons fini avec la première phase qui était les préparatifs, nous avons terminé par les ateliers régionaux. L’atelier régional de la ville de Conakry s’est passé à l’ENAM (ndlr : Ecole nationale des arts et métiers de Guinée) du 21 au 23 mai. L’atelier c’était pour évaluer la session 2011 et trouver des solutions pour 2012. Nous sommes maintenant dans la deuxième phase qui est le déroulement des examens. Et aujourd’hui, nous avons ouvert la première enveloppe au centre Collège 1 Donka ». Mme Somakoko Léontine Sissoko rassure que le slogan sera respecté et s’appliquera aussi bien aux candidats qu’aux autres acteurs impliqués dans le processus d’évaluation. Arborant l’uniforme, elle s’estime comme étant d’ailleurs la première surveillante de sa commune.
Un gendarme et un policier assurent la sécurité dans les centres visités. Un infirmier veille aux éventuels malades. Au Collège1 Donka, une candidate qui a subi une intervention chirurgicale la veille, s’est efforcée à prendre part à l’évaluation. Elle a été ramenée d’urgence à l’hôpital. Un autre candidat avait sa carte d’identité scolaire comportant des erreurs de filiation. Le Chargé des examens Alphonse Sagno trouve que : « Ce n’est pas un problème, nous corrigeons directement sur le PV d’appel. C’est des glissements, ça arrive et on corrige ». Ainsi soit-il.
Mdou Diawo Barry

Bac à Ratoma
Tournée du ministre de l’enseignement supérieur dans les centres d’examens
Dans la commune de Ratoma ils ont été 15210 candidats dont 5680 filles au compte du baccalauréat. Ils ont été répartis dans 40 cantres.
C’est dans ce cadre que le Ministre de l’Enseignement supérieur M. Morikè Damaro Camara a effectué une tournée dans certains centres d’examen pour s’en acquérir de la  réalité des choses.
La tournée a débuté au centre d’examen Ecole Primaire de Taouyah où le ministre et sa suite ont procédé au lancement des épreuves séries Sciences Expérimentales. Dans ce centre, Morikè Damaro Camara a exhorté les candidats a bien travailler dans la sérénité et la tranquillité. Surtout ne pas regardez à gauche ni à droite au risque d’être fraudé par le surveillant, a dit le ministre.
Ensuite, la délégation s’est rendue au centre Sylla Lamine de Taouyah où elle a été accueillie par Mme Hadja Fatoumata Donzo la déléguée du centre. Dans ce centre, ils étaient 270 candidats de la série, expérimentales, repartis dans 9 salles de classes soit 30 par salles. Des cas d’absences de surveillants ont été constatés l’une des raisons invoquées par la déléguée du centre c’est l’abandon.
Le périple a pris fin au centre Koumandjan Kéita (KK3) de Taouyah où ils y avaient 279 candidats des SE.
Cependant, loin d’être une réussite ces examens ont connu des insuffisances. Jusque tard la nuit, certains candidats n’étaient pas en possession de leur cartes spéciales examen nous a confié un responsable d’école. Sur ces cartes aussi, il y avait des anomalies sur la filiation des candidats et parfois il manquait même la photo de la personne. 
Des mesures doivent être prises pour que de telles erreurs ne soient pas commises lors des prochains examens.
Toupouvogui siba


Matam
La consigne ‘’Tolérance zéro vers l’excellence’’ strictement observée
A l’instar des autres bacheliers des 33 préfectures du pays, ceux de la commune de Matam ont effectivement débuté le bac le vendredi 22 juin dernier. Les 4 jours d’examens se sont passés dans des conditions assez bonnes avant de prendre fin le mardi 26 juin dans la plus grande joie.
Comme il est de coutume pour un haut cadre de lancer les épreuves de chaque examen national, cette fois-ci, l’honneur a été donné à M. Mohamed Diaré ministre délégué au budget de donner le coup d’envoi dans la commune de Matam. En compagnie de Mme Hassanatou Diallo Directrice Communale des Etudes ainsi que de certains cadres du département de l’enseignement pré-universitaire, la délégation ministérielle s’est d’abord rendue au lycée 1er mars de Matam pour le lancement officiel des épreuves avant de faire un tour à l’école primaire de Lanseboundji où le ministre a tenu un petit discours puis la clôture de la tournée a eu lieu à l’école primaire Koumandian Keita.
Au cours de sa tournée, le mot d’ordre du ministre a été le même à savoir : « La Tolérance zéro vers l’excellence est la priorité du régime du Pr Alpha Condé. Alors j’appel les surveillants à la vigilance et à la rigueur. Pour ce qui est des candidats, sérénité, courage et intégrité morale sont les clés pour une réussite au bac. Enfin je souhaite bonne chance aux candidats ! ». Au terme de sa visite dans la commune de Matam, le ministre s’est confié à la presse en ces termes : « Je constate qu’il ya une bonne organisation dans la commune de Matam, sans oublier que les candidats sont dans de bonnes conditions pour affronter les examens. S’agissant de la rigueur observée cette année, il faut rappeler que les résultats de l’année dernière n’ont pas été satisfaisants raison pour laquelle des dispositions ont été prises cette fois-ci pour augmenter le taux de réussite. »
 Pour ce qui est des anomalies et autres, il faut signaler que non seulement des cas de maladies ont été signalés dans certains centres dont celui de l’école primaire Koumandian Keita en particulier, mais aussi des problèmes de PV et de cartes d’identité scolaire se sont fait sentir dès le premier jour dans la commune de Matam. Pour en savoir plus nous avons pu rencontrer un candidat du nom d’Alpha Camara candidat libre inscrit sous le PV 17711 en sciences sociales mais qui n’a pas retrouvé son nom sur liste des candidats.
Interrogé à la fin de l’examen, nombreux ont été les candidats qui ont trouvé les sujets abordables malgré leurs technicités. C’est le cas d’Aboubacar Touré élève en sciences sociales au lycée 1er mars de Matam qui pour sa part affirme que tous les sujets faisaient allusion aux cours suivis en classe. Le seul problème qui subsistait était qu’ils étaient trop techniques car à la moindre erreur on risque de partir en hors sujet.
 A rappeler qu’ils étaient au total 4.980 candidats dont 1527 filles repartis dans 10 centres pour un ensemble de 334 surveillants, à affronter le bac cette année dans la commune de Matam.
                                                                                                       Amadou Barry

Examen nationaux
Examen d’entrée en 7ème Année
C’est à 9h que Ramatoulaye Diallo présidente de la délégation spéciale de Ratoma a lancé l’épreuve de rédaction à l’école primaire de Kipé 2. Elle était accompagnée du directeur de l’enseignement élémentaire.
Cette année, ils ont été 21.175 candidats à passer l’examen d’entrée en 7ème année dans la commune de Ratoma. Parmi eux, 9.930 filles. Cet effectif a été reparti dans 50 centres.
Le ministre délégué aux transports censé superviser le lancement de l’examen n’est arrivé au centre de Kipé que 15 minutes après le démarrage des travaux.
A la question posée par notre reporter sur les motifs de son retard, Tidjane Traoré se met dans une colère noire : « je ne réponds pas et vous n’avez pas à me juger ». Cependant, il a fini par dire qu’il était à l’intérieur du pays. Je ne suis rentré qu’à 23h et c’est le matin que j’ai reçu le programme, a-t-il avoué. Tôt le matin, des surveillants étaient encore à la direction communale de l’éducation  (DCE) de Ratoma pour signaler des problèmes d’omission. Ibrahima Kalva Fofana le DCE a donné des consignes pour un règlement de la situation.
Cette année, tous les surveillants étaient identifiables à travers des T-shirts spéciaux. Les candidats  se sont dits satisfait après les 2 premières épreuves.
Mamadou Samba Sow  
BEPC
Du désordre en l’air
Le brevet d’étude du premier cycle de cette année a commencé avec assez de plaintes.
Dans les centres, les surveillants n’étaient pas au complet. Les responsables ont recruté de gauche à droite à la dernière minute. Un  surveillant rencontré au collège de Kipé a dit espérer que les primes soient payées à temps.
Pour éviter le pire, les candidats ne disposant pas de cartes scolaires ont été autorisés à accéder aux centres. Ils ont composé en indiquant leurs P.V. Le système qui prévoit de scanner les photos sur les cartes a montré ses limites.
Dans les centres visités, un dispositif de santé veillait au grain. Mme Diallo Hassatou de l’équipe de santé présente à l’école primaire de Taouyah a indiqué les causes des malaises qui arrivent aux candidats. Le fait de trop veiller peut avoir un impact sur l’élève. L’autre aspect qui met les candidats mal à l’aise, c’est le manque de déjeuner. Plusieurs jeunes se dirigent vers les centres sans même prendre une tasse de café. Tout cela peut provoquer des cas d’évanouissement, précise Mme Diallo.
Malgré les anomalies, les élèves ont trouvé abordables les sujets de la première journée.
Mamadou Samba Sow
Ratoma
Un bac dans le désordre
Le baccalauréat de cette année dans la commune de Ratoma a tourné au fiasco. Manque de cartes et candidats sans PV ont rythmé l’examen.
Comme au brevet d’étude du premier cycle, les problèmes de surveillants, de PV et de cartes scolaires spéciales examen ont été relevés à maints endroits. Au centre de Kipé par exemple, quatre candidats n’ont pu passer  la première épreuve du bac à cause du manque de PV.
Les malheureux candidats affirment avoir pourtant passé une bonne partie de la nuit qui a précédé le lancement de l’examen dans leurs écoles d’origines. Moustapha Cissé candidat dit s’être inscrit à la direction communale de l’éducation de Ratoma, il aurait tout fait pour avoir son PV sans succès. Il a fallu attendre le matin pour avoir et les PV et les centres. Mais cela pas empêché Moustapha de rater l’épreuve d’histoire.
N’ayant pas obtenu l’autorisation d’accéder au centre, il a pris son mal en patience. Néanmoins, il a gardé son sang froid espérant qu’il pourra se rattraper. Un autre élève, Kolié était totalement perdu : « j’ai dépensé beaucoup d’argent aujourd’hui. J’étais à cours de sous, c’est une autre personne qui m’a aidé à trouver un peu d’argent pour se présenter à Kipé. J’ai trop cherché.’’ Confi-t-il.
Les autorités elles, ont procédé à 9h au lancement des premières épreuves à l’école primaire de Taouyah. La délégation s’est ensuite dirigée au complexe scolaire Sylla Lamine juste à quelques mètres. Les responsables communaux de l’éducation accompagnés du ministre de l’enseignement supérieur Morikè Damara Camara ont par la suite mis le cap sur CS Koumadjan Kéïta toujours à Taouyah.
Le directeur communal de l’éducation de Ratoma Ibrahima Kalva Fofana a affirmé qu’il n’ya pas eu de problèmes de cartes. Tout candidat qui n’a pas sa carte est renvoyé, a-t-il laissé entendre.
Les candidats que nous avons rencontrés ont eux affirmé que les sujets ont été abordables. C’est le cas de Fatima Zora Sacko du cours privé franco-guinéen, un établissement privé.
Selon des observateurs, les examens 2012 ont été marqués par plusieurs anomalies. En effet, mêmes les surveillants n’étaient pas au complet aussi bien pendant le BEPC, que lors du bac. Des recrutements ont été effectués après la première épreuve du brevet au collège de Kipé. Un des responsables a appelé à la DCE pour demander du renfort. Quelques temps après, deux messieurs se sont présentés sur place.
Pour ce qui est des cartes, les cartes pour les candidats du bac n’ont été déposées à la DCE qu’à 23h. La  distribution a commencé dans les centres le matin de l’examen. Pourtant, les années antérieures, les cartes et PV étaient connus d’avance à quelques jours des examens. Seuls les centres étaient visités par les candidats à la veille de l’événement.
Mamadou Samba Sow     
Examens 2012
Un peu d’innovation
Le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’éducation civique a apporté une nouveauté pour les évaluations nationales de cette année. Hausse de primes des surveillants et port de t-shirts par les surveillants.
Ce qui a frappé l’attention de ceux qui ont visité les centres d’examen c’est le port de t-shirts blancs par les surveillants, délégués et présidents de centres. Sur lesdits t-shirts, on pouvait lire le slogan ‘’tolérance zéro’’ avec  le type d’examen : Entrée en 7e année, BEPC, BAC.
Ainsi toute personne n’ayant aucun rapport avec ces évaluations étaient reconnue pour non port de l’uniforme. Cette mesure a été saluée par plusieurs  personnes, elle permet de limiter la fraude.
Toujours pour lutter contre la corruption, le département a pris l’initiative de rehausser la prime accordée aux surveillants. Pour l’entrée en 7e année, les surveillants ont perçu 370.000fg, ceux du BEPC : 390.000fg et ceux du bac : 420.000fg.
Le ministre Dr Kourouma Ibrahima estime que cette augmentation va permettre de motiver les enseignants afin de qualifier d’avantage le système éducatif. Les personnes choisies pour la correction des épreuves connaitront le même traitement.
Télimélé
Bientôt un nouveau visage pour Lycée Ley-Wendou
L’Association des Jeunes Ressortissants et Amis de Télimélé en France (AJRATF) a obtenu un financement de 12.600 euros, soit environs 110 millions de Francs guinéens pour la rénovation de l’unique lycée de la préfecture de Télimélé. Le donateur est le PRA/OSIM (Programme d’Appui des projets des Organisations Internationales Issues de l’Immigration), créé en France depuis 2008 par le FORIM (Forum des Organisations de Solidarité Internationales Issues des Migrations), en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, de l’Outre Mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration (MIOMCTI).

Le financement est le fruit de la conférence sur « Le Développement Socio Economique de la préfecture de Télimélé » organisée en octobre dernier à Paris. L’objectif était d’interpeller tous les acteurs de la diaspora au développement de la préfecture qui semble oubliée.
Ces dernières années, les bâtiments vieillissants du lycée Ley-Wendou sont dans un état de détérioration profonde et n’attire le moindre regard des autorités. Devant cette situation, les élèves du coin sont obligés de se tourner vers Kindia ou Conakry, une fois qu’ils sont admis au BEPC (Brevet d’Etudes du Premier Cycle).
Le projet a été monté par l’AJRATF avec l’appui de la CAGF (Confédération des Associations Guinéennes de France). Pour sa bonne exécution, l’AJRATF compte sur l’implication des autorités à tous les niveaux, notamment l’APEAE (Association des parents d’élèves et amis de l’école).
L’Association des Jeunes Ressortissants et Amis de Télimélé en France lance un appel à toute la diaspora de Télimélé de se renseigner sur les différentes sources de financement existantes dans les différents pays d’accueil pour secourir leur préfecture qui en a tant besoin.
Pour plus d’informations sur l’exécution de ce projet, rendez-vous sur le site de l’association : www.ajratf.com
Complexe scolaire Hynday
Conférence-débat de Tierno Monénèmbo
‘’William Sassine m’a consillé de ne pas rentrer en Guinée à cause de la cruauté de l’Etat.’’
Le 1er avril, le célèbre écrivain guinéen Tierno Monénèmbo  a animé une conférence à l’établissement privé Hynday au Wanindara en bordure de la route Le Prince. Au menu : son roman ‘’Le roi de Kahel’’ et d’autres sujets.
C’est sous un tonnerre d’applaudissement que Thierno Saïdou Diallo a fait son entrée dans la cour de l’école au son de l’hymne national. Après un long protocole marqué par des pièces théâtrales, des discours et des poèmes, l’homme de culture s’est à l’auditoire. Excédé par la chaleur, terrifié par le bruit des enfants et visiblement abattu par une sono en panne de qualité, Monénèmbo ne pouvait que résumer son ouvrage.
Un verre d’eau en main, l’écrivain a exposé dernier roman et a lancé le débat. Le Roi de Kahel n’est autre qu’Aimé Olivier de Sanderval, un explorateur français. Sanderval est issu d’une  riche famille d’industriel. Selon Monénèmbo, Olivier rêve à 8 ans de créer un royaume Fouta Djallon. Un rêve qui se matérialisera lorsqu’il arrive au Kakandé ‘Boké). Aidé par les rois Nalou qui entretenaient d’excellentes relations avec les Almamy du Fouta, Sanderval arrive à Timbo (capitale politique du royaume) et Fougoumba (capitale religieuse).
Tierno avoue que le français rencontrera assez de réticences. En bon diplomate, Olivier de Sanderval obtient finalement la confiance des natables. A Pita (au centre de la Guinée) dans les environs de Bantignel, Olivier reçoit en guise de cadeau 125 km de terre. Ur place à Kahel, il fonde son royaume doté d’une monnaie. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, Monénèmbo affirme que de Sanderval agissait à son compte et non pour la France.
Ce rêveur voulait construire une ligne de chemin de fer allant de Benty (Forécariah) à l’océan indien. Son but ultime étant d’être le chef d’un grand royaume constitué de noirs et de blancs. A Conakry, il défriche deux lopins de terre à Almamya là se trouve le palais présidentiel Sékhoutouréah et l’emplacement actuel du musée national à Sandervalia. C’est d’ailleurs en son honneur que le quartier a pris ce nom.
C’est sur instruction de son ancien proviseur Pr Djibril Tamsir Niane que Monénèmbo s’est intéressé à ce personnage. A la question de savoir pourquoi il ne donne pas cours dans les écoles guinéennes, l’écrivain répond : ‘’ Je ne suis pas le seul guinéen de l’extérieur à ne pas enseigner en Guinée. J’avais envie de rentrer mais Sassine me l’a déconseillé et vous avez vu dans quelles conditions il est mort. En Guinée l’Etat a toujours été cruel et sauvage.’’ Tierno dira en outre que l’écrivain critique, il ne donne pas de solutions.
Il a aussi invité les guinéens à s’intéresser à la politique tout en évitant d’écouter les oiseaux de malheur. L’Afrique n’a jamais fonctionné sur une base ethnique jusqu’à colonisation a martelé le conférencier. Aux jeunes, il a demandé de s’instruire. Par ailleurs, il a exhorté les jeunes et la presse à écrire Tierno Monénèmbo sans la lettre H car c’est un faux nom qu’il s’est choisi. Par contre, si devez écrire son vrai mettez H, Thierno Saïdou Diallo.  
Mamadou Samba Sow 
Lycée Mahatma Gandhi
L’AEEMG en retraite
Les responsables du sous comité du gouvernorat de Conakry de l’association des élèves et étudiants musulmans de Guinée (AEEMG) se sont donné rendez-vous du 4 au 7 avril pour un séminaire. C’est à Mahatma Gandhi dans la commune de Ratoma que s’est déroulé le séminaire régional de formation technique des responsables de base (SERFETEROB).
Le thème choisi : ‘’quel leadership pour une meilleure gestion à la base ?’’
Ismaël Diallo président du SCG de Conakry a rappelé que le rôle de l’AEEMG est l’enseignement du culte et de morale islamique. Elhadj Sory Dioubaté ancien gouverneur et conseiller politique de Sékou Resco Camara (gouverneur de Conakry) a magnifié la valeur de l’Islam. Il par ailleurs notifié à l’auditoire que lorsqu’il était gouverneur de la région de Mamou, il avait avec d’autres responsables du secrétariat aux affaires religieuses négocié la construction d’une université islamique dans la ville carrefour de Mamou. Le projet devait être entièrement financé par le colonel Kadhafi mais a fini par être saboté par d’autres guinéens. Néanmoins, il a souhaité vivement qu’une université de ce genre voit le jour en Guinée.
Mahmoud Sylla conférencier a abordé le thème sur le leadership. Il dira qu’un leader doit être visionnaire, stratégique, persuasif, promouvoir la liberté de pensée…
Mamadou Samba Sow
Université guinéenne
Un terreau de misère
De nombreux élèves ont pour rêve, l’accès à l’université guinéenne. C’est sans connaitre le calvaire qui prévaut dans les campus.
Dans les différents établissements d’enseignement supérieur du pays, la situation est alarmante. Du logement en passant par la photocopie des supports de cours, l’achat des brochures, le déplacement tout est question d’argent.
La situation est presque la même à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Au centre universitaire de Kindia (Foulayah) par exemple, l’étudiant vit le pire. Il prend lui-même le panier circule dans les couloirs du marché comme une nouvelle mariée pour faire face aux vendeuses avec leurs prix exorbitants. Pour ce qui est de Kankan, les logements sont loin du campus. Location varie entre 15 à 25.000fg. A proximité, les propriétaires font monter les enchères, les prix dépassent les 25.000fg. Difficile également d’accéder à internet, en tout cas de gratuité de connexion.
L’autre foyer de difficultés est Labé. Le campus est implanté à la rentrée de la ville en quittant Pita. Les étudiants font face au manque de moyens de transport. L’unique bus est pris d’assaut en fin de semaine pour rallier le centre ville. Les étudiants en sociologie et en anglais reçoivent les cours à Labé soit à la maison des jeunes ou dans des écoles secondaires. 
Au début de l’année, chanceux sont les étudiants qui se font vite confiance et acceptent de partager une chambre dans les quartiers. A la fin du mois, ils se partagent le loyer dont le prix varie 30 à 100.000fg. Généralement, avant d’aller en vacances, les locataires versent aux concessionnaires le prix des trois d’absence. Une somme qui n’est pas une avance mais une garantie pour ne pas perdre la chambre au profit d’autres.
A Nzérékoré, le constat est le même. Mamadou Lamarana Diallo étudiant joint au téléphone avoue que se pose sur place un problème de recherche. Il y a un manque de documentation, en plus il n’y a qu’un seul cyber café à très faible débit.
Ainsi si les étudiants sont loin des parents, ils s’empressent de voir se pointer les vacances pour vite quitter leurs villes d’accueille. 
Diallo Thierno Abdou L1 Français ISSEG de Lambandji  
Université Gamal Abdel Nasser
Manifestation culturelle et sportive du COPPS
C’est au stade Mbalia Camara que le collège des partisans pour la promotion de la santé qui regroupe des étudiants de médecine, pharmacie et odontostomatologie a organisé événement.
La rencontre était destinée à l’accueil de la 2e promotion de médecine venue de l’intérieur du pays. L’impatience était de mise d’autant plus que chacun voulait savoir ce que ces jeunes apportaient de nouveau à Gamal.
Côté sport, un match a opposé la 3e à la 4e année de la faculté de médecine. Après 30mns de jeu, au moment d’aller à la 1ere mi-temps, la 3e année menait sur le score d’un but à zéro. Une équipe de la 3e année qui a aggravé le score pour aboutir à 2 buts à zéro à l’issu du match. En culture, une commission du COPPS appuyé par des jeunes artistes de la capitale a présenté au public des pièces de théâtre.
La fête a connu la présence du recteur de l’université et celle du chef du département médecine. Le 1er responsable a profité de l’occasion pour offrir une enveloppe symbolique à la structure organisatrice.
Thierno Ibrahima Diallo, 4e année médecine UGANC
ISIM/UNT
Sortie de la 2e promotion
Ils étaient 125 impétrants à se retrouver le 24 mars dans la salle des fêtes du palais du peuple de Conakry pour recevoir leurs diplômes de fin de cycle. Ces étudiants de l’institut supérieur d’informatique et de management/université des nouvelles technologies (ISIM/UNT) sont des facultés juridiques, économiques et de MIAGE. La promotion a porté le nom de feu Aguibou Barry fondateur de l’institut.
Dans son discours, le président du groupe universitaire Elhadj Baniré Diallo a exhorté les étudiants sortants à l’union. Ce doyen a voulu interrompre l’allocution de Mouctar Diallo leader des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) parrain de l’événement. Elhadj Diallo a mal apprécié le passage où le jeune leader déclare : ‘’au nom des NFD…’’. Au moment où Mouctar pressé, sortait de la salle, Elhadj Diallo a pris le micro pour lancer : ‘’Mouctar a été invité en tant qu’ancien ministre, pas comme leader politique. L’université n’est pas une tribune politique mais académique…’’
Le représentant du ministre de l’enseignement supérieur lui a demandé de la patience aux jeunes en raison des difficultés liées à l’accès à l’emploi. Il par ailleurs regretté le vieillissement du corps enseignant. Une situation due au fait que la génération actuelle se désintéresse du secteur de l’éducation.
Mamadou Samba Sow

UG

Les premiers diplômés du LMD

Le 17 mars, les premiers étudiants du système LMD de l’Université de Guinée ont reçu leurs diplômes. C’était en présence de Mouramani Cissé, ministre délégué à la Sécurité, du Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les Recteurs des universités d’UNIC et UTAD, le DG de NSIA Cheik Jacket et tant d’autres.
M.. Souleymane Rabiaka Diallo, Fondateur de l'Université de Guinée, a demandéune minute de silence à la mémoire de feu Mohamed Said Haidara, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Dixinn etfeu Camara Ousmane, étudiant en Relations Internationales et stratégiques. Selon le Fondateur de l'Université de Guinée, 123 étudiants sur 183 ont satisfait aux exigences du LMD. Ces diplômés proviennent des filières de Sociologie, journalisme, Histoire, Relations Internationale et Stratégique, informatique, Droit international public, Droit privé et des affaires et autres. «avons développé chez nos étudiants, l'esprit d'initiative et de créativité qui les rend actifs dans leur milieu et les amènent à appliquer leurs connaissances à des situations ou des problèmes nouveaux. Bref, nous les avons préparés au marché de travail» a déclaré M. Souleymane Rabiaka Diallo. Celui-ci sollicite auprès des départements ministériels et des entreprises privées des stages en faveur de ses étudiants.
Mathias Kamano, porte-parole des diplômés, a remercié le personnel de l’université et les parents pour le soutien durant leur cycle d’études: «années passées à l’université ont été denses non seulement en apprentissage mais aussi en émotion. Cette ambiance de stress et d’efforts dans le travail au lieu denous diviser, nous a unis. Nous sommes fiers de ce diplôme».
La Promotion a été baptisée du nom d’EL Mamadou Diouhè Diallo, Cofondateur de l’Université de Guinée.

Mdou Diawo Barry

   Lycée Ley-Wendou
Le prix du changement
A Télimélé, les élèves du lycée Ley-Wendou sont eux aussi dans l’ère du changement. Mais l’adaptation pose problème.
Au lieu d’une évaluation chaque semestre, les élèves de toutes les écoles secondaires de la Guinée sont soumis à des évaluations mensuelles. A Ley-Wendou, certains commencent déjà à critiquer la méthode. Ils affirment que c’est ennuyant comme cet élève de la terminale « vraiment, ce n’est pas facile. Dans la semaine on peut avoir plusieurs évaluations et le temps est très petit. Nous sommes surchargés.»
La situation est en tout cas alarmante. Pour preuve, sur 1.038 élèves évalués, 34,62% ont eu la moyenne lors de la proclamation des résultats du 1er semestre.
Pourtant, les autorités semblent avoir décidés de continuer avec la même rigueur.
C’est dans ce cadre que les enseignants ont bénéficié d’une formation les 4 et 6 février sur la répartition annuelle de leurs programmes et sur le choix des sujets lors des évaluations. C’est là un signal fort envoyé aux élèves. Alors il est temps de redoubler d’efforts du côté des élèves.
Aïssatou Marceline Barry, 12e SS lycée Ley-Wendou
Télimélé
Le club littéraire Tierno Monénèmbo fête la francophonie
Depuis le 20 mars 2011, la journée internationale de la francophonie ne passe pas inaperçue à Télimélé grâce au club littéraire qui porte le nom du célèbre écrivain Tierno Monénèmbo.
A partir de 16h, un match de gala a opposé deux équipes l’une dénommée Réal Madrid et l’autre FC Barcelone. Au coup de sifflet final,  le Réal s’est imposé sur le score de 2 buts à 0. A 17h, s’est déroulé à la maison des jeunes, un exposé sur l’organisation internationale de francophonie (OIF). Les 7 intervenants ont largement informé l’auditoire sur son organisation de sa genèse jusqu’à son état actuel. Suivra un concours de poèmes entre le lycée Ley-Wendou et le lycée/collège de Poé-kiré. Ce dernier ne regrettera pas avoir parcouru 20km pour rallier la commune urbaine. L’établissement a remporté une victoire méritée. Le thème du concours a porté sur les mérites de l’enseignement. Après la remise des cadeaux, les uns et les autres se sont retrouvés pour un bal qui a duré jusqu’à 1h du matin.
La francophonie regrouperait 55 pays ayant en partage la langue française. L’OIF élue son secrétaire général tous les 4 ans. L’instance suprême de l’organisation ‘’Le sommet de la francophonie’’ se tient tous les 2 ans en session ordinaire entre les chefs d’Etats et de gouvernements.
La francophonie est active dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la recherche et des droits de l’Homme.
Aïssatou Marceline Barry 12e SS Ley-Wendou
Kindia
Télimélé écrasé au tournoi de football régional
Ce tournoi régional de football saison 2012 a regroupé 5 préfectures réparties en 2 groupes.
le premier groupe était constitué des équipes de Coyah, Dubréka et Forécariah et le second de  Télimélé et Kindia. Chaque préfecture a présenté deux équipes (masculine et féminine). Pour le cas spécifique de Télimélé, la compétition a été un fiasco. Au total, les équipes qui ont représenté la préfecture ont encaissé 11 buts en 2 rencontres. Au match aller qui s'est joué à Télimélé, les filles de Kindia se sont imposées 1 but à 0. Chez les garçons, Télimélé a été battu 2 à 0. Le match retour le 17 mars à Kindia a été un comble de honte pour Télimélé. les garçons ont été écrasés sur le score de 8 buts à 1. Les filles elles n'ont pu effectuer le déplacement faute de moyens financiers. Sur place les avis sur la défaite sont partagés. Certains supporters disent ne pas être surpris par la débâcle. pour eux, Télimélé a souvent du mal à tenir devant ses adversaires. D'autres par contre ne cachent pas leur étonnement. ils fondent leurs arguments sur le fait que lors du match aller, leur équipe avait ouvert le score et avait la maîtrise du ballon. Pour le capitaine de l'équipe battue, Abdoul Karim Barry, l'échec de sa formation a été causé par le manque de préparation (encadrement) et le manque de gardien de buts. Mon souhait dira t-il est qu'on se rattrape l'année prochaine.

Mamadou Saliou Sadjo Diallo 12e SS Lycée Ley-Wendou

Pita
Le DPE donne son point de vu sur  la  nouvelle méthode d’évaluation
Roger Mansaré '' On a remarqué une amélioration au niveau des élèves’’
‘’D’abord c'est une méthode avantageuse parce qu’elle permet aux élèves d'apprendre et de se remettre en cause. Elle diminue même les absences lors des cours et elle familiarise les élèves avec leurs cahiers. On a remarqué une amélioration au niveau des élèves avec un taux de réussite élevé, cela a amené les élèves à une prise de conscience. Le temps de loisir a considérablement diminué et même la délinquance aussi. Enfin, pour vous les élèves vous devez savoir que l'avenir et la Guinée de demain vous appartiennent. Tous les changements qui se font, les élèves seront les premiers à en bénéficier car si les autres nations ont réussi c'est par le biais de l'école’’.
                                                                                                                                          Oumou salamata Diallo
   Labé
Le lycée Yacine et le collège Konkola s’imposent aux scolympiade
 L’événement s’est déroulé du 3 au 31 mars et réunissait les participants chaque samedi excepté le samedi 24 mars. Il a été organisé par le club des jeunes volontaires pour le développement intégré (CJVDI) en collaboration avec le CITIA et FPT. Tous les collèges et lycées de la commune ont participé à l'exception du complexe scolaire Bhoundou  Gandal . Les matières en compétition au collège:La grammaire, l’histoire, la géographie, les maths et la culture générale. Pour les lycées: Littérature, maths, culture générale et  le discours improvisé. Le collègeAndré et Konkola  ont été les finalistes.
 Tout comme les lycées Wouro et Yacine pour la catégorie lycée .
Le Président du CJVDI Mamadou Siradiou Baldé s'est déclaré satisfait :''Les objectifs ont été atteints .Seulement mon  regret  a été la non  participation de Bhoundou Gandal et  le manque d’appui  des autorités ‘’.
Baldé  Mamadou Dian 12e SS lycée Wouro
         Labé
Lycée wouro
Un prof problématique
Le  prof en question enseigne la géographie. Du nom de Mory Konaté, l’homme est provoquant de part ses combats dont le dernier remonte au 13 Mars dernier avec deux de ses élèves en 12ème SS2. Selon un de ses élèves du nom d'Abdoulaye Touré 12ème SS1 '' le prof est tout simplement irresponsable de ses actes et surtout il manque de pédagogie, de courtoisie et de respect’’. Cet avis d’Abdoulaye Touré est partagé par le président du comité de vigilance du lycée qui ajoute même qu’il est trop politique et galant. Du côté des  responsables de l'école, ils appellent à la patience et à la compréhension des élèves. En attendant, les élèves s'impatientent et attendent que ledit enseignant  soit sanctionné à la hauteur de ses fautes.
A noter que le prof n’a pas de bons rapports avec ses collègues enseignants. Il serait selon ses anciens élèves, un homme à problème.

Baldé Mamadou Dian 12e SS Wouro
Lycée Félix Roland Moumié
Concours littéraire et artistique
Le comité de coordination du lycée Félix Roland Moumié en collaboration avec la direction de l’établissement a organisé depuis le 1er mars un concours littéraire et artistique.
A ce rendez-vous du donner et du recevoir, les 21 salles de classes qui composent le lycée ont été mis en compétition dans les rubriques suivantes: lecture, poésie, littérature, culture générale, connaissance du dictionnaire.
Le premier tour de la compétition a réservé beaucoup de surprise. Malgré tout, les meilleurs classes n’ont pas manqué de se distinguer en décrochant leurs billets pour la demi-finale. Une finale qui a coïncidé à la fête des femmes célébrée en différé le 25 mars au lycée Félix R. Moumié.
Ces deux événements ont apporté un éclat particulier au concours. Le 25 mars tout à commencé par l’allocution de M. Francis Sagno proviseur dudit lycée. Il dira que son soucis est de former la jeunesse afin qu’elle soit capable de représenter ce pays qui a trop souffert. Les classes finalistes à savoir la TSSD  et la TSEB ont croisé le fer et la TSSD a fini par rafler la mise. A noter que le directeur préfectoral de l'éducation de Nzérékoré Amara Condé a pris part à l'événement.
Gustave Kolié TSS Félix Roland Moumié

Mamou
Face-à-face élèves/Dr Kouroumah
‘’Le manque de livres n’affecte pas tellement votre niveau…’’
Lors d’un passage dans la ville de Mamou, le ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique s’est prêté aux questions posées par les élèves du lycée Grand Ducal. Une vraie interview.
Plus de 120 élèves ont accueilli la délégation du ministre qui comprenait l’inspecteur régional et le directeur préfectoral de l’éducation. Dr Ibrahima Kouroumah et sa suite ont pris place en terminale sciences expérimentales. Là, il a eu une oreille attentive face aux multiples préoccupations des élèves.
Les élèves: M. le ministre, après 6 mois de cours quel bilan faites-vous du système d’évaluation continue?
Le ministre: le bilan est positif bien que le pic n’est pas atteint. Entre autres on a: la présence presqu’effective des élèves et enseignants pendant les heures de cours. Mieux, avec ces évaluations, l’école devient compétitive car les notes refléteront le niveau exact de chaque élève.
Les élèves: le manque de bibliothèques au sein des établissements est un élément qui empêche les élèves de faire des recherches pour améliorer leur acquis. Qu’en dites-vous?
Le ministre: ce constat est vrai, mais le manque de livres n’affecte pas tellement votre niveau étant donné que les professeurs vous donnent l’essentiel dans les explications. Apprenez et ne minimisez rien.
Néanmoins, nous sommes entrain de mener des démarches auprès de la coopération française pour la mise en place de bibliothèques électroniques. Avec ces bibliothèques, il n’ y aura plus de vol de livres. Mais tout cela demande des moyens financiers.
Les élèves: quelles précautions avez-vous prises cette année pour que les sujets au bac soient conformes au programme après les  erreurs de l’année dernière au niveau surtout de l’épreuve de biologie?
Le ministre: (fort étonnement). Je n'étais pas au courant de cette erreur, je l'apprends avec vous tout de suite. Je vous avoue que tout sera fait pour éviter ce genre d'erreur.
Les élèves: concernant le bac blanc, quelles sont les matières dans lesquelles vont composer les candidats et comment va-t-il se dérouler?
Le ministre: le bac blanc se tiendra sur le plan national et les sujets seront régionaux. Les élèves de chaque option ne composeront que dans les matières de spécialité c'est-à-dire les sujets de culture générale seront écartés.
Les élèves: l’année précédente, les filières d’expérimentales telle que géo-mine ne figuraient pas sur les fiches d’orientation pour l’accès à l’université. Quel est votre avis?
Le ministre: je suis chargé du pré universitaire. Cette prérogative relève du département de l’enseignement supérieur.

Amadou Aziz Diallo TSE Grand Ducal           

 Baptême de feu
Le  lycée  Aviation devient Ahmed Sékou Touré
Désormais cet établissement porte  le nom de l’illustre père de l’indépendance Ahmed Sékou Touré.  C’est la suite logique d’une décision qui a été prise par la direction communale de l’éducation de Matoto, histoire d’immortaliser nos vaillants héros.
L’école a été créée le 15 décembre 1984 et son histoire a été marquée par de profondes mutations. A  l’origine, l’établissement était une école militaire édifiée par l’administration coloniale en 1956 pour recevoir les recrues du camp Alpha Yaya Diallo. Ensuite, sous la 1ère république il a été une école Primaire, puis sous la 2ème République un collège. L’école  prendra  la dénomination de collège Aviation le 15 décembre 1984. Elle fut alors dirigée par Aboubacar Diallo principal de l’établissement qui comprenait seulement 4 salles de classes, 7 groupes pédagogiques et 697 élèves dont 198 filles. A partir de 1996, le collège Aviation devient le lycée Aviation. Aboubacar Diallo devient le 1er  proviseur, fonction qu’il assumera jusqu’en octobre 2001. Le lycée sera ensuite dirigé successivement par Georges Guilavogui de 2001 à 2010, par Abdoulaye Barry. L’actuel responsable du lycée est  Moussa Doukouré le proviseur actuel.
De nos jours, le lycée compte 5790 élèves dont 1798 filles, repartis en 3 profils et 48 groupes pédagogiques pour 24 salles de classes. L’encadrement de ces élèves est assuré par un  personnel administratif de 16 membres dont 8 femmes et 83 professeurs dont 11 femmes. Mr Moussa Doukouré dira que le choix du nom est hautement significatif. C’est à la fois une marque de sympathie, de reconnaissance, de volonté de magnifier celui qui a conduit notre pays à l’indépendance, a t-il dit. Ainsi, Mr Ibrahima Kalil Konaté Directeur Communal de l’éducation de Matoto  a abordé dans le même sens  en disant qu’il a été écœuré de constater que les élèves ne connaissaient pas cet homme. Ils sont en perte de repère une raison de plus de baptiser cette école du nom  d’Ahmed Sékou Touré.
Lors de cette cérémonie de baptême ont fait acte de présence,  Mme condé  Djennè Kaba Condé 1ere dame de la Eépublique, Elhadj Bamba Camara Ministre de l’alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, la Directrice communale de l’éducation de Kaloum Mdme  Djenè , la grande famille du bureau politique du PDG-RDA (parti démocratique de Guinée/rassemblement démocratique africain) a été  représentée successivement par honorable Cissé Lanfia Touré, Mory Touré, Ibrahima Kalil Konaté Directeur communal de l’éducation de la commune de Matoto.

                                                                                                                                    Toupouvogui Siba
Lambandji
Une élève au cœur d’un scandale porno
Une jeune demoiselle élève de son état défraie en ce moment la chronique dans le quartier Lambandji. Elle se trouve avec un garçon dans une vidéo digne d’un film pornographique.
L’acte se serait passé peu avant les congés de pâques. Fatim Diallo qui habite Lambandji (vers UNIC) et qui fait la 10e année B à Mahatma Gandhi rencontre un jeune homme nommé Diawara. C’est de là qu’est partie toute cette histoire rocambolesque. Les versions sont d’ailleurs très multiples.
Dans son établissement, les autorités restent sur leur garde. Le directeur général M. Touré Kandja a néanmoins accepté de nous parler en quelques mots : ‘’  l’acte ne s’est pas déroulé à Gandhi. C’est extrascolaire. Mais en raison de la fragilité de la fille qui n’a que 17 ans à peine, nous l’avons renvoyé définitivement de l’école.’’ 
Sur l’identité du jeune qui a fait le filmage, peu d’information filtre. Selon Kandja, Diawara se serait fait passer pour un des nombreux fils de Mamadi Diawra leader du PTS (parti du travail et de la solidarité). C’est ainsi qu’il aurait trompé la fille en lui promettant le mariage. Notre source poursuit que Diawara a appelez la fille et lui a dit de l’accompagner dans sa famille afin de la présenter à sa maman pour faciliter l’union conjugale.
C’est au cours de la rencontre que le jeune a abusé de la fille et a pris soin de filmer tous les actes. Il a volontairement distribué lesdites images par téléphone.
Un élève du groupe scolaire M’mawa Sacko (une école voisine de Gandhi) qui a visionné le film raconte : ‘’ elle supplie en pleurant le garçon de ne pas montrer les images au public. L’homme lui a alors intimé l’ordre de se taire. Mais on la voit entrain de sucer le sexe du garçon.’’
A Gandhi, la méfiance est de mise. Le DG dit ne rien savoir de la fille, pas de numéro des parents, pas d’idées sur le domicile. Même le nom Fatim nous a été communiqué hors du lieu. On sait tout de même que le père de la pauvre serait enseignant et qu’il a décidé de porter l’affaire devant la justice. Tous ceux qui ont vu les images décrivent une fille au physique imposant, de teint noir, laide et aux grandes lèvres. Nous avons tenté en vain d’interroger des élèves de la 10e B. M. Touré est catégorique : ‘’les interroger ne vous apportera rien. Je suis musulman je ne peux pas exposer la fille d’autrui. Allez enquêter dans son quartier.’’
Dans son quartier, ils sont rares à parler de cette affaire de façon sérieuse. La famille de Fatim est introuvable après deux jours d’enquête menée par La Plume Plus. Néanmoins, une des anciennes amies de Fatim qui a fréquenté la 10e année avec elle à Lynasso la décrit en ces termes : ‘’ cette fille est connue comme étant une passe-partout (habituée des faits) dans le quartier. Je l’a voyais à un moment mais je ne sais pas où elle habite.’’
Une source nous a laissé entendre que Diawra a finalement été mis aux arrêts. Nous avons alors fait le tour de certains gendarmeries et commissariats. Nos visites au commissariat d’Enco5, à la compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS), à l’escadron d’Hamdallaye et à la Maison d’arrêts de Conakry n’ont rien donné. Aucune trace du fameux Diawara.
Des affaires de pornos impliquant des jeunes surtout élèves deviennent monnaie courante en Guinée. Le lycée Sylla Lamine, le collège de Sangoyah, la ville de Mamou et maintenant Lambandji font parler d’eux. Dans la plupart des cas, on voit les filles toutes nues de la tête aux pieds dans des positions insoutenables. Les garçons qui filment n’apparaissent que du nombril aux pieds. Pauvres filles ! 
Les enquêtes se poursuivent.       
Mamadou Samba Sow et Ousmane Tigaul Camara
Kissössö
Violents affrontements entre collégiens et lycéens
Bilan 27 blessés
Sur l’origine du conflit qui a éclaté le 14 mars dans le quartier Kissössö nord entre élèves du collège Dr Ibrahima Kouroumah et ceux du lycée Dr Ibrahima Fofana, Adrye Tolno président du comité de coordination du lycée Dr Fofana donne sa version des faits: ‘’pendant la récréation, 2 lycéens sont partis au collège voisin pour chercher à manger. C’est là qu’il y a eu altercation entre l’un d’eux qui venait d’acheter un sachet d’eau glacée et un collégien. L’élève en kaki demande la raison de la présence du lycéen dans la cour du collège. Ce dernier répond que c’est parce que le manger coûte cher dans son établissement et que les collégiens à leur tour font souvent des visites au lycée sans problème. A ces mots, le collégien écrase le sachet que tenait le lycéen et ce dernier à son tour jette le plastique que tenait en main l’autre. Aussitôt le collégien crie à l’agression et obtient le renfort de ses camarades qui viennent expulser tous les lycéens à coups de pierres. Les collégiens poursuivent leur offensive en prenant le contrôle de la rentrée principale du lycée avant de détruire la direction et les salles de classes.’’
Pourtant, cet élève de la 10e année balaie d'un revers de la main ces accusations: '' les lycéens viennent chercher les filles au collège. Lorsque nous leur avons demandés de partir ils nous ont lancé de sales mots et nous ont jeté des pierres. Un de nos profs nous a dit que si c'est ça qu'on se défende. C'est sous ces ordres que nous sommes descendus au lycée. Nous les avons frappés, nous avons fait descendre leur drapeau et l'avons emporté dans notre école.''
M. Baldé prof de chimie au lycée dira que sa moto n’a pas été épargnée. Par ailleurs, il confirme avoir reçu des menaces d’un enseignant du collège alors qu’il tentait de clamer les mécontents: ‘’au moment d’aller vers les collégiens, un professeur m’a dit si tu bouges je libère les enfants contre toi. C’est alors que j’ai retourné.’’ La même source nous a fait état de trois blessés. En tout la bataille a fait 27 blessés. 
Absente des lieux au moment des faits, Mme le proviseur Kaba Mariama Ciré Barry était dépassée par l’ampleur des dégâts et n’a pu répondre à nos questions. L’autre responsable, Camara Ousmane principal du collège a lui confirmé les accusations contre les lycéens: ‘’ ce n’est pas la première fois que les lycéens viennent faire de telles choses. Lorsque le président de notre comité de coordination a dit aux lycéens de libérer la cour, ils ont répliqué par des jets de pierres.’’
Après ces incidents, le directeur communal de l’éducation de Matoto Ibrahima Kalil Konaté et l’inspecteur régional de l’éducation de la ville de Conakry M. Chérif se sont rendus sur place. Suite à un bref entretien, invite a été faite aux chefs des deux établissements de faire le tour de leurs écoles pour évaluer les dégâts.
Cette folie des élèves a laissé des traces des deux côtés. Au collège, les toilettes, les pompes et une partie des vitres du bureau du principal ont été fortement endommagées. Pour ce qui est du lycée, la résidence du proviseur a été saccagée, la porte de la direction défoncée, toilettes et salles de classes ont été secouées. Selon un des surveillants, des chaises et des fauteuils ont été emportés et des dossiers déchirés.
Pour voir clair dans cette affaire, au cours d’une réunion à l’abri de tout regard de la presse, les autorités demandent aux parties en conflit de s’expliquer. Mais des deux côtés, on se dit victime et on rejette la responsabilité sur l’autre. Aux dernières nouvelles, il a été décidé lors d’une autre réunion regroupant parents d’élèves et DCE que chaque élève paye 20.000fg pour réparer les dommages afin de permettre la reprise des cours. Le 26 mars les cours ont finalement redémarré, mais les élèves ne se sont pas bousculés pour verser la somme indiquée.  

Kaba Moussa L3 sociologie de la santé et des organisations UNIC et Wanan Alfred Condé  12e SM lycée Dr Fofana
Enseignement élémentaire
Premier concours national pour l’élémentaire
Promouvoir l’éducation et la mise en œuvre d’une stratégie qui encourage les élèves à lire,  tel est le thème du 1er concours de lecture organisé le 26 mars par le ministère de l'enseignement pré-universitaire à l'institut national de recherche et d'action pédagogique en abrégé INRAP. Premier du genre sous le gouvernement de la 3eme République, l'objectif de ce concours est de revaloriser le niveau du système éducatif guinéen à la base. Ils étaient 48 candidats dont l’âge varie entre 3 à 12 ans, venant de l’intérieur et des 5 communes de la capitale .Chaque région administrative a présenté 6 candidats dont 2 au CP ,2 au CE et 2 au CM. Après plus de 4 heures de confrontation entre les différents protagonistes en lecture, le président du jury a retenu 9 candidats sur 48 se sont affrontés.
Prenant la parole, le ministre en charge de l’enseignement pré-universitaire s’est réjouit de l’organisation d’un tel concours , car poursuivant, il dira que la lecture est une chose primordiale pour tout élève
Pour sa part, le ministre de l’enseignement technique , de la formation professionnelle et de l’emploi , a tenu à féliciter son collègue de l’enseignement pré universitaire pour l’effort consenti dans l’organisation du 1er concours de lecture. Selon Albert Damantang Camara, c'est un signal fort pour les parents, les encadreurs...
Ce  1er concours de lecture a pris fin par la remise de cadeaux aux 9 lauréats parmi les 48 candidats .
Ces lauréats sont entre autres pour le CM: Marliatou Diallo du groupe scolaire Christ Roi de Fria qui remporte le 1er prix, Germain de La Farandole de Kipé  rafle le 2eme prix et Balla Moussa Keita du groupe scolaire Dôma dans la préfecture de Siguiri  rafle le 3eme prix .
Les autres prix du niveau CE et  CP ont été remportés  respectivement par Abdoulaye Barry de Dalaba ,Koumba Madeleine de Dabola , Mariama Camara du GS Emmaus de Mamou , Mamadou Bachir Barry de Fria , Alise Sagna de Nzérékoré et Fayanka Donzo de Beyla .
Espérons donc que ce premier concours de lecture puisse permettre à notre système éducatif de redresser la barre tordue depuis plus de 20 ans.
                 Djenabou  Barry 1ere année banque et assurance UNC