mercredi 11 avril 2012

Création Naissance du Conseil National des Elèves et Etudiants de Guinée (CNEEG)



Une nouvelle organisation de défense des droits des élèves et étudiants vient de naitre. Elle se veut rassembleur.
C’est le 17 décembre dernier que s’est tenue l’assemblée générale constitutive du conseil national des élèves et étudiants de Guinée (CNEEG). La rencontre a eu pour cadre l’école Julius Nyéréré de Bambéto.
Deux points ont été à l’ordre du jour : l’adoption d’un avant projet de statut et règlement intérieur ainsi que l’élection des membres des instances. Après échanges et amendement, les présents ont amendé lesdits documents. Hamidou Sow L1 histoire à l’université général Lansana Conté de Sonfoniah et Mlle Baldé Aïssatou Djouldé de la TSM au GS Hamdallaye secondaire ont été élus respectivement président et commissaire aux comptes.

Ministère de l’alphabétisation



Le ministre sort de son silence
Elhadj Bamba Camara, le ministre de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales étaient devant la presse le 3 décembre. Ses interventions ne sont pas très fréquentes.
Le doyen Bamba visiblement très fatigué a tenu à informer les hommes de médias des progrès enregistrés par son département au cours des 12 mois de 2011. Il a mis un accent particulier sur les difficultés auxquelles son ministère est confronté. Entre autres : l’insuffisance de manuels pour les apprenants, la faible qualification des agents alphabétiseurs, le faible financement extérieur en dehors de l’appui de l’UNICEF et de l’UNESCO, le manque de prise en charge du volet alphabétisation des contrats de développement…

Université Gamal Abdel Nasser



Incertitude pour le département de médecine
Alors que les vacances ont pris fin, les étudiants de la faculté des sciences médicales de l’université de Conakry sont dans un embarra à cause d’examens qui tardent.
Jusqu’au début du mois d’octobre, l’année universitaire 2010-2011 n’a pas encore pris fin. En effet, la 2eme session n’a toujours pas été organisée et ce malgré l’annonce initiale du début des inscriptions dans toutes les universités publiques à partir du 3 octobre.
Pour la petite histoire, les évaluations dans ce département se sont déroulées au mois de juillet. Le mois d’août lui a été consacré aux vacances. Celui de septembre devait être le moment de la levée de la 2eme session. Pour une première fois, la date du 5 septembre fut choisie.

Indépendance nationale



La Guinée et ses symboles
Voila 53 ans que la Guinée est indépendante. Le pays comme tout autre dispose de ses propres symboles.
Les armoiries de la Guinée ont connu leurs formes actuelles en décembre 1993. Le centre desdites armoiries est un blason sur lequel repose un oiseau volant et portant dans son bec, un épi de riz. L’écu est argenté et est doublé à la base, d’une bande à 3 pals : rouge, jaune et vert. Le tout est posé sur un parchemin avec la devise nationale : travail, justice, solidarité.
La Guinée c’est également son tricolore. Le drapeau qui est le pavillon national a été adopté le 10 novembre 1958. Il comporte 3 bandes verticales dont le rouge qui symbolise le sang versé pour l’accession du pays à l’indépendance. Le jaune et le vert renvoient au soleil, aux richesses du sol et à la végétation du pays.
Pour ce qui est de l’hymne national, il existe depuis 1958 date de l’indépendance de la Guinée.

Conakry


Historique de la capitale

Cet écrit fait suite à la série de rappel pour comprendre notre histoire, et déchiffrer notre culture, afin de savoir d’où nous venons et, où nous voulons aller. J’ai tiré mes sources des annales du pays des rivières du sud.
Quelle est l’origine du nom Conakry ?
Des chroniqueurs racontent, qu’il y avait un fromager géant sur la presqu’île de Kaloum au niveau de Tombo, c’est la limite de la presqu’ile, aux environs où se trouve actuellement le palais du peuple. Un paysan Bagua du nom de Cona s’y installa, il construisit sa case au flanc de ce fromager. En ces temps-là, la presqu’île était complètement recouverte de palmiers, fromagers et fauves, et peu de personnes y habitaient.
De la palmeraie, Cona tirait du délicieux vin. La notoriété de sa brasserie dépassait les frontières de la presqu’île, et de nombreuses personnes venaient d’ailleurs pour savourer ce bon vin de palme de la brasserie de Cona.
C’est ainsi que si les Bagas de Kaporo (village se trouvant à quelques kilomètres de la presqu’île) s’y rendaient, ils disaient qu’ils allaient sur l’autre rive chez Cona. Sur l’autre rive signifie en langue Baga NAKIRI. C’est par la réduction de ces deux mots (CONA et NAKIRI) que ce lieu devient CONAKRY. Maintenant la ville de Conakry comprend également les îles de Loos au large du continent.
Conakry passait autrefois pour l’une des meilleures villes sur le littoral du golfe de Guinée. La ville se limitait à Tombo, c’est la limite de la presqu’île de Kaloum. Maintenant Conakry s’est agrandi pour s’étendre jusqu’à la périphérie des préfectures de Dubreka et Koyah.
Le Kaloum est la ville ancienne de Conakry. Le lotissement de la presqu’île est parfait, c’est dans ce périmètre que sont concentrés la plus grande partie des grands corps de l’Etat. C’est également l’ancienne ville qui abrite le quartier des affaires.
Les îles de Loos étaient sous occupation anglaise jusqu’en 1904. Le mythe d’un trésor caché par des pirates anglais dans les îles provient de cette période de souveraineté anglaise sur ces îles.
En 1885 un roi Baga, du nom de Bala Demba, accorde une concession aux Français sur la presqu’île de Tombo. Les habitants de la presqu’île sont en ces temps, aux environs de 300 âmes réparties entre les villages de Boulbinet et de Tombo.
En 1885 Dr. Ballay, le gouverneur de la colonie, de formation médecin mais de carrière coloniale, établit le premier plan d’implantation de Conakry. On lui doit le lotissement de Kaloum et la construction de l’hôpital Ignace Deen, qui d’ailleurs a porté son nom jusqu’au début de l’indépendance. Il faut rappeler, avant l’implantation de Conakry, que Dubréka fut la capitale administrative du pays des rivières du sud.
La ville de Conakry est fondée, du moins dans sa version moderne, entre 1889 et 1895.
Olivier de Sendreval, qui s’est d’ailleurs autoproclamé en 1880 roi du (Kahel) en pays des rivières du sud, a beaucoup contribué à l’épanouissement du village de Boulbinet, aujourd’hui le quartier et le musée du terroir porte le nom Sendrevalia dans le langage populaire. C’est en l’honneur de ce célèbre explorateur français.
Au début de la pénétration coloniale, c’est le nom rivières du sud que les colons donnèrent à ce pays, dont il s’étendait jusqu’au Dahomey en passant par la Côte d’Ivoire.
En 1882 est fondée la colonie française des Rivières du sud. La Guinée française est créée en 1890, et en 1893 la Guinée française est formée, d’où sont détachés la Côte d’Ivoire et le Dahomey.

Moussa Bella Barry sur guineeactu.com  

Enseignement supérieur


Scandale dans les universités privées
La discorde entre étudiants et universités privées se situe autour d’une décision ministérielle qui harmonise le prix de l’inscription et de la réinscription dans le supérieur.
Bon nombre des étudiants des 2eme et 3eme années refusent de se faire réinscrire. La cause : les autorités du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont annoncé à quelques jours de la rentrée que les inscriptions au compte de l’année académique 2011-2012 sont fixées à 15.000fg et les réinscriptions à 10.000fg.
Face à cette situation, assez d’interprétations sont faites sur la mesure. M. Vanaby Cissé directeur général des universités UNIC estime qu’il y a incompréhension : ‘’les autorités ont bien dit dans leur communiqué que les inscriptions de cette année sont fixées à 10.000fg. Mais rien n’a été dit par rapport aux réinscriptions.’’
Pour cet autre professeur membre de la direction de l’université Mahatma Gandhi, le communiqué ne parle que des étudiants orientés cette année et non des anciens qui font les classes de 2eme année et autres.
Du côté des étudiants, un jeune qui fait licence3 sociologie des organisations, nous a indiqué qu’il a effectué un tour dans certaines universités privées en vue de rencontrer ses collègues étudiants. Une marche pacifique contre l’entêtement desdites universités n’est pas à exclure.
Kaba Moussa L3. Sociologie de la santé UNIC

UGANC


Cafouillage électoral au CESSPHAM
Impossible de tenir des élections libres et transparentes au cercle scientifique stomato-pharmacie-médecine de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Les tensions claniques bloquent le processus.
Le 17 décembre, le CESSPHAM devait changer de bureau et comme d’habitude, seules les élections étaient la voie. Le scrutin était d’ailleurs attendu depuis du même mois jour du lancement de l’appel à candidature et de la campagne. Une campagne qui a été marquée par des luttes de clans au sein de la structure, des tentatives de fraudes de tous les côtés.
Le jour du vote, dans l’amphi, le président sortant a brossé son bilan. Les autres candidats ont présenté leurs projets de société et les responsables n’ont pas manqué de conseils à l’endroit des uns et des autres. Des responsables qui ont souhaité toute la transparence à l’esprit d’équipe lors du processus.
Aucun incident n’a été enregistré jusqu’au début du vote. C’est alors que des cris ont fusé de dehors. Le premier trouble électoral venait de commencer. Une discussion a ainsi éclaté entre le clan du président sortant et d’autres candidats en lice. Ces derniers ont alors accusé le sortant de refuser de signer les cartes de membres de certains. Pourtant, les règles énoncées par la commission électorale sont strictes : seuls les étudiants ayant des cartes signées par le président étaient habilités à voter.
Le refus de ce président a été jugé inadmissible par les personnes concernées.
Finalement, les élections ont été reportées à une date ultérieure faute d’entente. Une chose qui a profondément choqué les électeurs. Pourtant, en dehors de la Guinée, le CESSPHAM s’est illustré en remportant des prix lors de compétitions avec ses délégations dans la sous-région. Pour l’instant, nul ne sait à quand prendra fin l’impasse au sein de cette structure estudiantine.
Thierno Ibrahima Diallo, 4e année médecine à UGANC.

Groupe scolaire Hadja Oumou Diallo


 Léger changement
Cette année scolaire apporte un petit mieux à l’école Hadja Oumou Diallo sis à Bambéto.
L’an dernier, il existait une ‘’prison’’ au sein de cette école. Le cachot avait même fait parler de lui dans un journal scolaire de la place. Un élève de la 11e SM avait séjourné dans la cellule de cette prison et a même passé la nuit. Un autre fait et non des moindres, certains élèves n’hésitaient pas à envoyer des boissons de toutes sortes dans les salles de classes.
Cependant, nouvelle rentrée, nouvelles mesures. M. Bah Souleymane, le directeur général et son équipe, ont pris des dispositions notamment : la fermeture de la prison, arrêt des corvées comme la recherche de l’eau au puits, licenciement des élèves récalcitrants…
Oumou Salamata Bah 12e SM