mercredi 11 avril 2012

UGANC


Cafouillage électoral au CESSPHAM
Impossible de tenir des élections libres et transparentes au cercle scientifique stomato-pharmacie-médecine de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Les tensions claniques bloquent le processus.
Le 17 décembre, le CESSPHAM devait changer de bureau et comme d’habitude, seules les élections étaient la voie. Le scrutin était d’ailleurs attendu depuis du même mois jour du lancement de l’appel à candidature et de la campagne. Une campagne qui a été marquée par des luttes de clans au sein de la structure, des tentatives de fraudes de tous les côtés.
Le jour du vote, dans l’amphi, le président sortant a brossé son bilan. Les autres candidats ont présenté leurs projets de société et les responsables n’ont pas manqué de conseils à l’endroit des uns et des autres. Des responsables qui ont souhaité toute la transparence à l’esprit d’équipe lors du processus.
Aucun incident n’a été enregistré jusqu’au début du vote. C’est alors que des cris ont fusé de dehors. Le premier trouble électoral venait de commencer. Une discussion a ainsi éclaté entre le clan du président sortant et d’autres candidats en lice. Ces derniers ont alors accusé le sortant de refuser de signer les cartes de membres de certains. Pourtant, les règles énoncées par la commission électorale sont strictes : seuls les étudiants ayant des cartes signées par le président étaient habilités à voter.
Le refus de ce président a été jugé inadmissible par les personnes concernées.
Finalement, les élections ont été reportées à une date ultérieure faute d’entente. Une chose qui a profondément choqué les électeurs. Pourtant, en dehors de la Guinée, le CESSPHAM s’est illustré en remportant des prix lors de compétitions avec ses délégations dans la sous-région. Pour l’instant, nul ne sait à quand prendra fin l’impasse au sein de cette structure estudiantine.
Thierno Ibrahima Diallo, 4e année médecine à UGANC.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire