jeudi 2 mai 2013

Zoom sur le GS Emmaüs (Petit Simbaya)


Situé dans le quartier Petit Simbaya, sur l’axe Cosa-Nongo, le groupe scolaire Emmaüs est un établissement privé d’enseignement général.  L’école a été fondée en 2001 par le pasteur Feindounou Elie et avait à ses débuts un effectif de 122 élèves. Longtemps logé dans des immeubles à usage social, aujourd’hui, le groupe scolaire Emmaüs se trouve dans un immeuble R+3 flambant neuf. Il compte actuellement 943 élèves dont 465 filles. Cette école est gérée par 7 encadreurs, un surveillant général et 60 enseignants dont 5 femmes.
Ici, avant de rallier les classes, les élèves chrétiens font une prière chaque matin. Katia Soumaoro, collégienne explique les raisons de cette pratique ‘’il y a des filles dans notre école qui sont hantées par les génies, nous faisons cette prière pour les confier au seigneur afin de les éloigner de Satan.’’
Emmaüs dispose d’une bibliothèque, de toilettes en bon état. Il n’existe cependant pas de cantines, les vendeuses du quartier proposent le manger à ciel-ouvert. Michel Junior Kolié en classe de 10eme année affirme que son école regorge d’enseignants dynamiques ‘’ je vois que les professeurs sont sérieux.’’ Selon M. Julien, surveillant général de l’établissement, tous les élèves sont tenus obligés de venir dans des pairs fermées, ils doivent aussi bien se fourrer avant de rejoindre les classes. Au cours de notre entretien, la plupart des élèves que nous avons vus pendant la pause, ne semblaient pas obéir à cette règle. Pour figurer parmi les meilleures écoles de Guinée, Kamano Michel, directeur général de l’école parle des quelques dispositions prises cette année ‘’nous avons dits à tous nos candidats que les révisions sont obligatoires cette année. Nous avons mêmes commencés depuis le mois d’octobre et même les week-ends, ces élèves viennent à l’école. Les enseignants donnent seulement la formation académique  et la formation morale à nos candidats. Nous organisons aussi des évaluations sommatives qui se tiennent généralement à la fin de chaque trimestre.’’ M. Kamano évoque également le manque de soutien de l’administration’’ nous sommes confrontés à un manque de soutien de l’Etat qui ne fait rien  pour notre école. On remarque qu’il y a beaucoup de favoritisme de la par des inspecteurs dans les écoles privées, la corruption dans les écoles n’arrange pas. Il faut que ces pratiques cessent si nous voulons qualifier notre système éducatif’’ ajoute Kamano. 
Camara Ousmane Tigaul

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