Diallo Mamadou
Hawa, étudiante en licence 2 économie, université Général Lansana Conté de
Lambandji :
nous élèves et étudiants, sommes l’avenir de la Guinée. Chaque fois qu’il y a
manifestation, combien parmi nous meurent ? Nous devons voir et analyser
la politique, pas comme les autres, parce que c’est nous qui sommes la Guinée.
Je demande à tous les jeunes, élèves et étudiants de laisser la politique aux
politiciens et de faire face aux études.
Barry Alpha
Oumar, 11eme SS au lycée de Lambandji : les élèves et étudiants ne
doivent pas se mêler de la politique, car elle est faite pour les grands et non
pour les petits. Nous devons êtres conscients de ce que nous faisons en tant
que futurs cadres de ce pays. Il faut reconnaitre que la rue n’est pas faite
pour les intellectuels.
Mamadou Tahirou
Diallo, TSM au lycée Ley Wendou (Télimélé) : J’avoue
qu’aujourd’hui, la politique c’est fait beaucoup d’amis. Son amitié avec les
élèves et étudiants n’est pas bonne. C’est bien vrai que ce sont les jeunes qui
élisent, mais c’est avec une jeunesse
mûre. Les politiciens nous conduisent vers un danger. Refusons la manipulation.
Mohamed Aliou
Baldé, élève au lycée de Lambandji : les élèves et
étudiants ne doivent pas se mettre dans la politique. Ceux qui envoient les
jeunes dans la rue ont déjà fini de préparer leur vie. Alors, pourquoi nos
cours sont toujours perturbés par les mouvements politiques ?
Carlos
Kpoghomou, diplômé au CU Boké : l’implication des élèves et étudiants
dans les manifestations politiques est déplorable. Nous ne devons pas nous
laisser manipuler. Nous avons encore l’avenir devant nous. Des campagnes de
sensibilisation devraient être organisées dans les maisons des jeunes afin de
faire comprendre aux uns et aux autres les conséquences de ces manifestations.
Barry Aboubacar,
TSS5 lycée Hadja Mahawa Sacko: ces élèves et étudiants participent à
ces manifestations à cause de l’ambiance et par manque de responsabilité.
L’Homme responsable c’est celui qui sait, quand, où, comment et pourquoi agir. En
plus, les jeunes ne cherchent pas à connaitre la politique politicienne. Il
nous faut une prise de conscience.
Bangoura Naby
Noah, 11eme SM lycée du 2 octobre : les élèves et étudiants ne
devraient pas se mêler dans des manifestations qui sont souvent sources de
heurts. Leur implication est un véritable danger pour eux-mêmes. Ils ne sont
pas à l’abri des jets de projectiles.
Pépé Norbert
Chérif, 12eme SS lycée de Lambandji : Les élèves et étudiants doivent
comprendre que la politique les dépasse. Ils doivent être en dehors de tous ces
mouvements. C’est un grand risque de laisser les cours pour se joindre à des
marches.
Diané Kadiatou élève en 10 Année B GS. Mohamed Barry :
c'est l'inconscience qui les pousse à être derrière ces politiciens car une fois
satisfait, ils nous oublient complètement. Ils sacrifient les militants pour
réussir leurs objectifs.
Souleymane Kadiatou Sylla licence 2
Biochimie, université de Kankan : c’est anormale de s’impliquer dans ces
manifestations. Les lettrés doivent être différents des analphabètes car selon
Martin Luther King, la non-violence est l'arme la plus efficace et la plus
redoutable. Donc, privilégions la non-violence. Ce qui est déplorable en Guinée, les politiciens instrumentalisent
les jeunes. Il faut éviter aussi le port des tee-shirts, casquettes, sur
lesquels se trouve l'image des leaders politiques. Le déroulement des
manifestations doit être indépendant de celui des cours. Le ministre de
l'enseignement pré-universitaire et de l'éducation civique ne doit pas aussi
se mêler dans les campagnes politiques.
Diallo Thierno Maladö, 11eme SM au lycée
Wouro de Labé : ces
dix dernières années, notre pays est secoué par des séries de manifestations
interminables. Les leaders politiques n’arrivent pas à canaliser leurs
manifestations. Par ailleurs, il y a un manque d’influence des parents sur
leurs enfants.
Bertrand Saoromou, 12eme SS2 lycée 28
septembre de Kindia : Il y a de ces élèves qui s’impliquent dans ces
manifestations à cause de l’argent. Il faut interdire aux enseignants de parler
de politique pendant les cours. Mais il faut qu’il y ait la bonne gouvernance
aussi.
Haba Bertrand, élève en 10eme5 au
collège de Kipé : cette pratique paralyse les cours et provoque des
pertes en vies humaines. Les parents d’élèves sont également responsables de
cette situation étant donné qu’ils inculquent l’ethnocentrisme à leurs enfants.
Il faut lutter contre ces facteurs pour
rendre notre enseignement apolitique.
Mariama Ramata Diallo L1 économie à
l'Université Général Lansana Conté de Lambandji : Apres 54 ans
d'indépendance, la jeunesse est toujours
en marge de tout. Combien d'étudiants diplômés sont sans emploi, combien
d'entre nous sont morts dans les différentes manifestations? Alors, que
cherchons nous derrière ces politiciens qui nous divisent et fragilisent le
tissu social guinéen ?
Thierno Ibrahima Baldé, TSS au lycée HAMAS : nous devons nous aimer. Chacun de
nous doit contribuer au développement de la Guinée.
Magassouba Mohamed, TSS à IVR campus : les politiciens
veulent juste défendre leurs intérêts. Nous n’avons jamais entendus dans notre
pays que le fils d’un politicien est mort ou blessé lors d’une marche. Alors pourquoi
les enfants d’autrui sont victimes ?
Abdoul Aziz Diallo élève en TSS au lycée Sangoyah : Cela entraine un
bouleversement du système éducatif et menace l’émancipation des jeunes. Prenons
les études au sérieux afin de devenir des hommes capables d’assumer les responsabilités.
Diakhaby Souleymane,TSS au GS. Mohamed Barry : D’abord avec
ces manifestations répétées, on ne pourra jamais terminer les programmes. Quand on dit marche ou manifestation, restons
à la maison et ça sera une occasion pour nous de bien réviser.
Barry Abdoul, TSS lycée HAMAS : Observons la
neutralité car nous sommes les fils de cette nation. Appelons nos proches parents,
voisins et amis à l’acceptation de l’autre et au patriotisme. Nous chantons
tous un même hymne et défendons tous les mêmes couleurs.
Hawa Bahirate Bah, L1 économie à ISIM-UNT :
Je
dirais à mes frères et sœurs que la rue n’est pas pour les intellectuels. Laissons
ceux qui ont des notions dans ce domaine manifester. Pourquoi on ne manifeste
pas pour le manque de bibliothèque, d’infrastructures, de laboratoires et le retard des pécules ?
Alpha
Oumar Barry, L2 biologie à la fac des sciences du centre universitaire de
Kindia: les
manifestations politiques n'épargnent personne. Nous notons toujours des morts
et arrestations surtout des élèves. Beaucoup d'élèves ont du mal à prendre la
bonne décision celle de savoir s'il faut participer ou non à ces
manifestations. Combien de camarades de
classes sont-ils morts pour peu de résultats? Nous devons défendre l'intérêt de
notre nation sans ethnocentrisme.
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