La manifestation
de l’opposition du 27 février dernier a eu des répercussions sérieuses sur le
déroulement des cours dans une partie des écoles de la capitale.
De l’université Le Prince, au Groupe Scolaire La
Colombe à Wanindara en passant par le GS Oumou Diaby, Sennade, Safia-Ecole à
Cosa, via Hadja Oumou Diallo, Bill Clinton, Sainte Thérèse de Bambéto, Oumar
Kaloga, Le Bélier, Mohamed Barry, Hamdallaye secondaire et l’université René
Levesque, ces établissements ainsi que
d’autres sont restés fermés plusieurs jours. Ces écoles citées ont une
particularité, elles sont situées sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Enco5. Une zone
très agitée lors des manifestations politiques. Toutes fois, des écoles se
trouvant dans d’autres localités jusque là réputées calmes ont connu une
importante baisse de leurs effectifs. C’est le cas des quartiers Taouyah,
Lambandji.
Ceux qui ont eu le courage d’aller à l’école sont
restés en contact avec leurs proches pour suivre de près l’évolution de la
situation. Beaucoup ont déserté pour rallier leurs domiciles en apprenant des
heurts entre manifestants et forces de l’ordre ou entre partisans de
l’opposition et ceux favorables au pouvoir.
Barry Issatou licence1 économie à l’université Général
Lansana Conté de Sonfonia raconte comment elle a été dépouillée de ses biens
alors qu’elle quittait la fac : ‘’arrivée à Bambéto, je suis descendue du
véhicule. Quelques pas après, je me suis retrouvé devant un groupe de
gendarmes. L’un d’eux m’a retiré mon téléphone et mes écouteurs qui se
trouvaient dans ma main en me menaçant. Un autre a pris mon sac qu’il a fouillé
et comme il n’a vu que des outils de cours, il me l’a jeté.’’
Barry Ousmane, fondateur du GS Mohamed Barry a exprime
des craintes sur l’impact de la crise politique sur le calendrier des cours
dans certaines écoles ‘’nous avons faits une semaine sans cours alors que les
cours se déroulaient normalement dans certaines écoles de Conakry et de
l’intérieur du pays. Nous avons des classes d’examens : entrée en 7eme
année, BEPC et baccalauréat. Au moment du choix des épreuves, on ne dira pas
que telle école était dans des problèmes.’’ M. Barry espère rattraper le retard
enregistré en encourageant ses enseignants à organiser des cours de rattrapage,
les soirs. Pour lui, les mouvements politiques qui secouent Conakry ne sont pas
bénéfiques pour les élèves et étudiants.
Camara Ousmane Tigaul
wii ce vrais xe vraimen deplorable pour les politiciens qui fatigue nos élèves
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