Quelle appréciation faites-vous
de l’introduction de la langue anglaise au collège dès la 7ème
année?
Mafoudia
Sylla, TSS au GS La Farandole : C’est un pas en avant pour l’éducation
Guinéenne, car de nos jours l’anglais est la langue dominante dans la
communication internationale. Elle facilite l’emploi et la maîtrise de la
nouvelle technologie. Mais je pense que le département n’a pas entièrement
rempli les conditions qu’il faut pour que cette initiative aboutisse dans des meilleures
conditions et que cela soit continuel. Il ne s’agit pas de proposer de bons
projets sans pour autant faire un suivi-évaluation.
Kadiatou
Bérété (Bachelière) :
C’est une très bonne idée, surtout que l’anglais est l’une des matières
essentielles au baccalauréat. Donc, cela permettra aux élèves d’êtres bien
initiés avant d’arriver en terminale.
Goma
Cherif élève en TSS au GS KK3 : Aujourd’hui, la langue anglaise
occupe une place très importante dans le monde. Donc, cette décision est
salutaire et mérite d’être encouragée et soutenue. Les élèves vont très vite
apprendre à parler, à écrire et à lire l’anglais avant même le lycée.
Diallo
Mamadou Tahirou (Bachelier) : C’est donc une aubaine qui s’offre à
l’éducation guinéenne. Elle est à saisir pour que notre pays soit au rendez-vous
universel. Surtout ça permettra aux
élèves de mieux se préparer au bac. « English language for
developpement »
Momo
Soumah licence 2 philosophie, UGLC de Sonfonia : L’introduction
de la langue anglaise est quelque chose à apprécier parce que la langue anglaise
est internationale. Les données de certains ordinateurs sont en anglais,
beaucoup de pays parlent l’anglais, même en Guinée si tu es à la quête
l’emploi, il faut savoir parler et écrire l’anglais.
Camara
Abdoulaye diplômé en administration publique à UGLC (sonfonia) : L’introduction
de la langue anglaise dans les écoles demeure un avantage, car cette langue est
devenue aujourd’hui incontournable dans
tous les domaines. Aux autorités de mettre en place les moyens à la disposition
des enseignants pour la réussite totale de cette mesure mais aussi aux élèves
de la suivre avec dévouement et engouement.
Ismaël
sadjo Diallo licence 2 sociologie centre universitaire de Kindia (CUK) : La langue
anglaise dès la 7ème année, est une chose à encourager puisqu’elle
est plus valeureuse que la langue française. Il est bon d’avoir des cadres
compétents dans cette matière, dans notre pays et je demande au ministre
d’élargir cette initiative à l’enseignement primaire.
Touré
Mamadou Aliou licence 3 : C’est une bonne initiative dans la
mesure où les enfants pourront être bien formés dans la langue anglaise. En
somme retenons pour être une personne moderne, il faut comprendre l’anglais.
Mamadou
Saidou Diallo, licence 2 Sociologie au CUK : Bien que l’initiative
arrive un peu tard, je crois que c’est une bonne chose pour les apprenants
guinéens car la langue anglaise à une bonne place dans les institutions
sous-régionale et internationales.
Doussou
Doumbouya, licence 2 Banque finance UGLC Sonfonia : On dit souvent
qui apprend à parler, à lire et à écrire la langue anglaise, ne sera jamais au
chômage.
Diallo
Thierno Ismaïla : L’anglais est l’une des clefs de l’emploi. Il faut
la commencer à bas âge, si nous prenons l’exemple du français, il ya des étudiants
qui ne peuvent pas s’exprimer, même si on dit l’anglais est plus facile à
comprendre mais le mieux c’est de le commencer à temps.
Barry
Abdoulaye bachelier : L’anglais est la langue d’affaire et la plupart des
grandes puissances parlent cette langue. Ce qui était déplorable, c’est seulement
au lycée on apprenait cette langue. Les lycéens n’ont pas eu une notion de base
donc, il faut remonter jusqu’en 7ème année car c’est au collège que
les élèves commencent à apprendre les nouvelles matières. J’espère qu’avec
cette nouvelle stratégie les futurs bacheliers n’auront pas assez de problèmes
en anglais.
Saoromou
Bertrand, TSS au lycée 28septembre (Kindia) : La quasi-totalité
des élèves pourront maintenant être bilingues et avoir une bonne notion de base
pour dialoguer avec leurs amis anglophones.
Nouhan
Keïta, archiviste à l’université de Kankan : C’est un ouf de
soulagement pour les élèves, et c’est qui devrait être fait depuis belle lurette.
L’absence de l’anglais au collège causait du tord aux élèves des salles
d’examens. Certains parmi eux n’ont vu
l’anglais qu’au lycée.
Bah
Mariam diplômé en finance comptabilité à ISIM-UNT : L’apprentissage
de la langue anglaise est beaucoup facile en 7ème qu’en 11ème
année. Au lycée, les élèves n’avaient que 3ans, mais désormais avec sept ans
d’étude, je pense qu’ils auront une notion de base.
Barry
Marlyatou, licence 2 marketing à Mercure : Les trois ans d’étude
de l’anglais au lycée causaient d’énorme difficulté aux élèves, car la
compréhension était difficile. Il fallait donc s’habituer petit à petit pour
retenir un peu. Par ailleurs, il reste à savoir si on pourra relever le défi,
quand on sait que même avec le français les élèves et étudiants ont des limites
aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
Hawa
Bahirate, licence 2 économie à ISIM-INT : Quand on voit
cette langue enseignée dès la 7ème année, on ne peut que se frotter
les mais tout en espérant que les ayants droits relèveront le défi.
Aboubacar
Stam Soumah, UGLC Sonfonia : Il faudra mettre l’accent sur les
difficultés pour relever ces défi dont entre autres le manque criard de
professeurs, le faible niveau des enseignants, les difficultés pour les élèves
ayant dépassés la 7ème année, car ils n’ont aucune expérience. Les
300 professeurs d’anglais recrutés déjà sont très peu pour les milliers
d’élèves guinéens.
Sékouba
Condé bachelier : La Guinée est l’un des rares pays où la langue anglaise
n’est pas mieux parlée. C’est une occasion que les élèves doivent saisir pour
en faire un crédo et ils ne doivent ménager aucun effort pour la bonne maîtrise
de cette langue. Les autorités doivent veiller à ce que ces cours ne soient pas
bâclés.
Diallo
Ousmane, licence 3 Sociologie CUK : La plupart des échecs au bac est
dû à la non maîtrise de l’anglais. Son instauration dans les institutions
d’enseignements supérieurs, dans toutes facultés et départements confondus
serait aussi un avantage pour notre système éducatif.
Thème
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