Chaque
année les tarifs mensuels augment dans la plupart des établissements privés. La
nouvelle rentrée scolaire n’a pas été en reste. Les prix varient entre 10.000f à 50.000f selon
les établissements.
Ousmane
Barry fondateur du groupe scolaire Mohamed Barry donne quelques
précisions : « Cette année j’ai rénové l’école, j’ai ajouté 14
nouvelle salles de classes.
Avant, je prenais dans une salle 55 à 60 élèves,
maintenant je veux réduire le nombre d’élèves dans les différentes salles entre
35 à 45 maximum. C’est pourquoi, j’ai augmenté la mensualité. Automatiquement,
je dois recruter de nouveaux enseignants, je dois aussi me crédibiliser devant
les bailleurs qui m’ont prêté de l’argent pour la réalisation de ces salles de
classes, afin de mériter leur confiance ». D’autres fondateurs pointent du
doigt les concessionnaires qui ne cessent d’augmenter chaque année le prix de
la location. Ibrahim Camara du GS Marie Antoinette « Nous sommes en
location, le loyer grimpe chaque année avec un prix exorbitant. Les enseignants
aussi sont là à revendiquer le taux horaire des salaires. Pour garder le
meilleur enseignant, il faut améliorer son salaire, cela entrainera la fixation
de nouveaux tarifs ». Mohamed Lamine Barry fondateur du complexe scolaire
Elhadj Souleymane Barry (COSES), évoque le manque de subvention de la part de
l’Etat. « Le gouvernement ne nous vient pas en aide, nous avons des
enseignants à payer chaque mois et des familles à nourrir. Donc nous sommes
obligés, si nous voulons nous maintenir ». Djoumey Koundouno professeur de
physique au COSES, confirme la déclaration des fondateurs. « De façon
générale, on constate chaque année une petite amélioration sur nos salaires conformément
à l’augmentation de la scolarité ». Inquiets, les parents d’élèves disent ne
plus savoir quoi faire. Mme Sow Mabinty Bangoura, « les frais scolaires coûtent très chers cette
année. Avec la conjoncture actuelle, c’est insupportable pour quelqu’un qui a plus de 3 enfants à scolariser surtout
dans les salles d’examen ». Bah Boubacar, a de son côté préféré envoyer ses
enfants dans les écoles publiques. Il affirme que ce qu’il gagne à la fin du
mois ne lui permet pas de prendre la charge de ses enfants dans les écoles
privées ‘’C’est dans ça que la famille se nourrie, je paye les soins en cas de
maladie. Il ya le louer aussi à payer et d’autres dépenses à effectuer ».
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