C’est
le lundi 7 octobre, que quelques rares élèves ont rallié les écoles dans la
commune de Ratoma. Cela 4 jours après la rentrée officielle des classes.
Partout dans les écoles sillonnées, le constat a été le même, l’ouverture des
classes n’a pas drainé d’élèves. Mamadi Kaba proviseur du lycée KK3 explique les raisons de
cette situation : "l’absence des élèves dans les salles de classes
est due à la position géographique de la comme de Ratoma.
Nous sommes dans une commune
où les manifestations politiques sont
très récurrentes. Il ya aussi un groupe de médias privé qui a diffusé sur ses
onde une fausse information sur le
report de la rentée scolaire à la date du 21octobre. Donc il ya eu
désinformation". Malgré le faible taux de présence des élèves, les professeurs
rencontrés dans les établissements ont commencé à donner les premières leçons
de cette année. Kaba Camara professeur de mathématique au lycée kk3, "
j’ai commencé à donner le programme de mathématique et les explications brèves
sur le programme durant l’année scolaire. Les cours ont repris même si c’est un
seul élève qui se présente en classe, je l’enseignerai". Sangaré
professeur de géographie à Mohamed Barry, "je suis entrain de donner
les grandes articulations du programme
aux enfants, cela va leur permettre de se positionner par rapport aux recherches et pour une bonne formation
pendant l’année scolaire. Avec un programme vaste comme la géographie, je
compte mettre mes efforts à fond pour finir avant le baccalauréat unique".
Pour les apprenants, tout débute bien dans un climat d’entente et de cohésion
sociale. Sur ce, élèves et encadreurs, lancent un appel aux absents et leurs parents. Tiranké Sidibé de
la TSS à KK3,"je dirai à mes amis de venir à l’école, il n’ya rien, on a
rien à avoir avec les résultats des élections. Les politiciens ont fini de
faire leurs études". Camara Mingué professeur
de français à Mohamed Barry, "je pense passer par le canal des élèves
présents pour informer leurs collègues qui n’ont pas encore mis les pieds à
l’école. Il ya de ces passages dans le programme qui englobent tout le
programme entier et qui sont mis au début. De leurs côtés, les parents d’élèves
évoquent la situation politique qui prévaut dans le pays comme étant à la base
de la rareté des élèves dans les écoles. Barry Alpha Saliou "nous
sommes vraiment inquiets, si des manifestations débutent alors que les enfants sont à l’école, comment faire pour qu’ils
rentrent à la maison ? Il est mieux que les enfants restent à la maison
d’abord jusqu’au lendemain de la proclamation définitive des résultats des législatives.
Les études sont importantes mais, la vie humaine n’a pas de prix aussi."
Est-ce
un mauvais signe pour une année scolaire qui débute à peine ? Attendons de
voir…
Camara Ousmane Tigaul
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