L'école guinéenne qui brillait autrefois, perd ses mérites. Des
pratiques contraires aux normes s'y déroulent et remettent en cause la mission
assignée à l'école. Une mission qui a pour nom, éducation. Le respect des
encadreurs n'est plus à la mode. Le manque de suivi des élèves par leurs
parents est une réalité vécue au quotidien.
En plus de cela, garçons et filles transforment les établissements
scolaires ou universitaires en un lieu d'exhibition non seulement d'objets de
valeur mais aussi d'importantes sommes d'argent.
Chez les garçons, on retrouve le port de grosses chaussures, des
pantalons de toutes sortes parfois serrés, des coiffures extravagantes à la
''Balotelli'' et des appareils électroniques.
Du côté des filles, on raffole de mèches, de maquillages, de
chaussures pointues (talon), de chemises courtes. On refuse souvent de les
boutonner pour faire apparaitre la poitrine.
On refuse d'admettre que le corps est sacré, il n'est pas à vendre.
On oublie que l'école n'est pas une boite de nuit, mais un lieu
d'apprentissage.
Cette forme de délinquance qui prend de l'ampleur menace la survie
des valeurs locales et c'est la jeunesse qui va payer le prix.
Wanan Alfred
Condé, TSS lycée Dr Ibrahima Fofana
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