mercredi 16 janvier 2013

Parole libre par Camara Ousmane Tigol


Que pensez-vous du phénomène After Shool ?
After Shool est un phénomène qui  sévit dans les établissements d’enseignement.  Plusieurs élèves quittent leurs écoles pour se retrouver en pleine journée dans les boites de nuit de la capitale. Cette situation prend des proportions inquiétantes. Nos lecteurs s’expriment sur ce sujet.

Henriette Théa, TSS au groupe scolaire Emmaüs : je trouve que le phénomène After School n’est pas normal. Il pousse certains à voler leurs parents pour faire des bêtises dans les boites. After Shool doit être interdit  par les autorités.
Sékou Condé, TSM lycée Denis Galéma Guilavogui : c’est un phénomène qui n’est pas à encourager, en ce sens qu’il détruit le cadre de vie dans les écoles. Il favorise la sexualité en milieu scolaire, la consommation de l’alcool, l’abandon des cours…les boites fréquentées par ces jeunes ne sont pas contrôlées par les autorités. Ainsi, ces élèves et étudiants se livrent à toutes sortes de comportements indignes.
Adama Sira TSM à La Providence : Je trouve cela bon. Personnellement cela permet de me récréer et de me défouler. C’est une chose que j’apprécie.
Condé victorienne TSSB au SEMYG2 : les After School prennent de l’ampleur dans les boites de Conakry. Au lieu d’assister aux cours ou de réviser, certains élèves n’ont pour souci que de danser, de boire et même de fumer dans les boites de nuit. C’est un phénomène dangereux pour la génération montante. Il faudrait le combattre.
Oury Bah licence 1 économie : After School est le meilleur mouvement de la capitale car il réuni les élèves et  les étudiants. Il est critiqué par les parents, mais il faut prendre du recule. Le monde ne se limite pas seulement aux études.
Condé Fatoumata Binta, licence 1 pharmacie à l’université Libre de Guinée : il est bien de se récréer, mais il faut le faire de façon organiser sans déranger les autres. Les embouteillages créés lors des matinées à Dadia (NDLR : quartier Kipé) ralentissent la circulation. Il serait mieux que les autorités prennent les mesures qui s’imposent pour éviter le pire dans le futur.
Barry Thierno Ibrahima TSS au GS Emmaüs (Petit Simbaya) : aller dans ces lieux de divertissement nous permet de chasser nos ennuis et de découvrir un monde de plaisir. C’est aussi des lieux de rencontre entre élèves et étudiants de Conakry qui partagent les mêmes passions.  
Aboubacar Stam Soumah licence 1 histoire des relations internationales  à l’UGLC : je pense que les autorités en charge de l’éducation doivent prendre leurs responsabilités. Cette situation se passe au vu et au su de tout le monde. Les parents doivent aussi jouer leur rôle.
Mamadou Djouldé Baldé TSE au GS Emmaüs : c’est vrai que la jeunesse a le droit de s’épanouir, de changer son cadre de vie, mais pas de façon désordonnée. Aujourd’hui, nous constatons que nos frères et sœurs profitent pour se livrer à l’alcool et au tabac.
Marie Germaine Tonguino 11eme SS GS Emmaüs : les After School ou after university ont pris un impact négatif dans nos établissements. Les jeunes ne sont plus préoccupés de leur formation mais ils passent tout leur temps à se divertir dans des boites. Les autorités doivent prendre des dispositions afin de renforcer le sérieux.
Bah Amadou Oury TSE au GS. Hamdallaye Secondaire(HS)
Cette pratique est devenue aujourd’hui une activité qui pousse certains élèves à s’endetter ou à voler leurs parents pour  participer à des événements organisés dans les boites de nuit. D’autres prennent même l’argent de leur scolarité pour aller blaguer dans ces matinées J’exhorte le gouverneur de Conakry de combattre ce fléau au même titre que le grand banditisme. Les parents d’élèves doivent contrôler les différents mouvements de leurs enfants. 
Bertrand Saoromou depuis le lycée 28 septembre de Kindia: After School attire les élèves, ils se comprennent très bien à travers ce phénomène. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire