Que
pensez-vous du phénomène After Shool ?
After Shool
est un phénomène qui sévit dans les
établissements d’enseignement. Plusieurs élèves quittent leurs écoles
pour se retrouver en pleine journée dans les boites de nuit de la capitale.
Cette situation prend des proportions inquiétantes. Nos lecteurs s’expriment
sur ce sujet.
Henriette
Théa, TSS au groupe scolaire Emmaüs : je
trouve que le phénomène After School n’est pas normal. Il pousse certains à
voler leurs parents pour faire des bêtises dans les boites. After Shool doit
être interdit par les autorités.
Sékou Condé,
TSM lycée Denis Galéma Guilavogui : c’est
un phénomène qui n’est pas à encourager, en ce sens qu’il détruit le cadre de
vie dans les écoles. Il favorise la sexualité en milieu scolaire, la
consommation de l’alcool, l’abandon des cours…les boites fréquentées par ces
jeunes ne sont pas contrôlées par les autorités. Ainsi, ces élèves et étudiants
se livrent à toutes sortes de comportements indignes.
Adama Sira TSM
à La Providence : Je trouve cela bon.
Personnellement cela permet de me récréer et de me défouler. C’est une chose
que j’apprécie.
Condé
victorienne TSSB au SEMYG2 : les After
School prennent de l’ampleur dans les boites de Conakry. Au lieu d’assister aux
cours ou de réviser, certains élèves n’ont pour souci que de danser, de boire
et même de fumer dans les boites de nuit. C’est un phénomène dangereux pour la
génération montante. Il faudrait le combattre.
Oury Bah
licence 1 économie : After School est le meilleur
mouvement de la capitale car il réuni les élèves et les étudiants. Il est critiqué par les
parents, mais il faut prendre du recule. Le monde ne se limite pas seulement
aux études.
Condé
Fatoumata Binta, licence 1 pharmacie à l’université Libre de Guinée : il
est bien de se récréer, mais il faut le faire de façon organiser sans déranger
les autres. Les embouteillages créés lors des matinées à Dadia (NDLR : quartier
Kipé) ralentissent la circulation. Il serait mieux que les autorités prennent
les mesures qui s’imposent pour éviter le pire dans le futur.
Barry Thierno
Ibrahima TSS au GS Emmaüs (Petit Simbaya) : aller
dans ces lieux de divertissement nous permet de chasser nos ennuis et de
découvrir un monde de plaisir. C’est aussi des lieux de rencontre entre élèves
et étudiants de Conakry qui partagent les mêmes passions.
Aboubacar Stam
Soumah licence 1 histoire des relations internationales à l’UGLC : je
pense que les autorités en charge de l’éducation doivent prendre leurs
responsabilités. Cette situation se passe au vu et au su de tout le monde. Les
parents doivent aussi jouer leur rôle.
Mamadou Djouldé
Baldé TSE au GS Emmaüs : c’est vrai que
la jeunesse a le droit de s’épanouir, de changer son cadre de vie, mais pas de
façon désordonnée. Aujourd’hui, nous constatons que nos frères et sœurs
profitent pour se livrer à l’alcool et au tabac.
Marie Germaine
Tonguino 11eme SS GS Emmaüs : les After
School ou after university ont pris un impact négatif dans nos établissements.
Les jeunes ne sont plus préoccupés de leur formation mais ils passent tout leur
temps à se divertir dans des boites. Les autorités doivent prendre des
dispositions afin de renforcer le sérieux.
Bah Amadou Oury
TSE au GS. Hamdallaye Secondaire(HS)
Cette pratique est devenue aujourd’hui une activité
qui pousse certains élèves à s’endetter ou à voler leurs parents pour participer à des événements organisés dans les
boites de nuit. D’autres prennent même l’argent de leur scolarité pour aller
blaguer dans ces matinées J’exhorte le gouverneur de Conakry de combattre ce
fléau au même titre que le grand banditisme. Les parents d’élèves doivent
contrôler les différents mouvements de leurs enfants.
Bertrand
Saoromou depuis le lycée 28 septembre de Kindia:
After School attire les élèves, ils se comprennent très bien à travers ce phénomène.
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