Le 3 octobre,
les élèves de la ville carrefour ont été très peu à reprendre les cours. Hormis
le manque de communication autour de la rentrée et les difficultés économiques,
plusieurs élèves n’apprécient pas le système d’orientation instauré en 11eme
année.
Très tôt le matin de ce 3 octobre, quelques rares
élèves ont pris le chemin de leurs établissements. La forte absence a
considérablement empêché la bonne reprise des cours. Dans les écoles que nous
avons visités à savoir : les lycées : Elhadj Aboubacar Doukouré,
Amilcar Cabral, Grand Ducal, l’école privé Afia, le constat était le même.
Accompagné de plusieurs cadres, le directeur
préfectoral de l’éducation de Mamou, Bakari Kaba s’est rendu dans les écoles
citées. Partout, il a encouragé les élèves à plus de sérieux : ‘’ vous
avez passez trois mois de vacances. Les vacances sont terminées, c’est le
travail qui recommence. L’heure n’est plus à la blague, car maintenant la
consigne c’est tolérance zéro…’’.
Dans les différents établissements, les élèves qui
passent pour le lycée n’ont pas manqué de critiques par rapport à la nouvelle
méthode d’orientation décidée par le ministère de l’enseignement
pré-universitaire. Nombre d’entre eux disent que leur choix n’a pas été
respecté par les autorités. Quand vous optez pour les sciences sociales, on
vous oriente en mathématiques, nous a raconté un élève déçu. Toutes fois, il y
a certains qui estiment qu’ils se sentent bien dans leurs options.
A Mamou, parmi ceux qui n’ont pas débuté les cours
le 3 octobre, il y a un nombre important qui avance l’argument d’une mauvaise
orientation.
La décision d’orienter les élèves en fonction de
leurs notes a été prise bien avant la fermeture des classes. Pour les
autorités, cette mesure va permettre de mieux régler les orientations quand on
sait que l’élève choisissait lui-même sa propre option. Les conséquences
étaient parfois énormes. Après un ou deux mois en classe de 11eme, beaucoup se
rendait compte que le choix ne leur était pas profitable. De nombreux élèves
changeaient ainsi d’option une ou deux fois dans l’année.
Il convient cependant de se demander si
l’instauration de ce système a fait l’objet d’une étude sérieuse.
Oumou
BAH
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