Notre époque est
dans la longue histoire de l’humanité, une période particulièrement critique
parce que marquée par la faillite totale des valeurs morales et spiri tuelles. En même temps, il y a une domination
totale de la civilisation occidentale sur nos coutumes et mœurs. C’est sans
doute la raison pour laquelle s’étant livrées au mimétisme culturel, nos filles
s’habillent aujourd’hui dans les établissements d’enseignements comme bon leur
semble. Elles sont nombreuses à marcher presque nues. Ces habits : mini
jupes, collants transparents et autres sont indignes.
Cela nous donne l’impression d’être dans une société
qui va à la dérive. Celles qui ont étudié et qui sont censées avoir une vision
beaucoup plus rationnelle sont les premières à donner le mauvais exemple. Outre
la recherche du savoir, l’école est donc considérée par certaines filles comme
un lieu d’exhibition des parties les plus intimes du corps. L’objectif étant
d’attirer l’attention des autres sur soi.
La majeure partie des filles dit s’habiller de la
sorte par simple plaisir et dans le but de paraitre plus belle. Mais étant
donné que les calculs accompagnent toujours les actions, la vérité est que le
port de ces habits extravagants n’est pas gratuit. Si l’on s’en tient aux
propos de certaines étudiantes et élèves : ’’en révélant au public la
forme cachée de notre corps, on voudrait surtout attirer l’attention des garçons sur nous’’. Une analyse minutieuse sur les
causes de ce fait de société nous amène
d’abord à pointer du doigt, la soumission aveugle à la culture occidentale véhiculée
par les médias. Pour les filles, c’est la civilisation qui nous vient de
l’ouest qui valorise l’Homme. Or loin de les mettre en valeur, ces habillements
ont plutôt dévalorisé nos sœurs. Elles ne bénéficient plus du même respect qu’elles avaient avant dans
la société. Il y a aussi, le silence
coupable des parents qui laissent et parfois encouragent leurs filles à se
vêtir d’une manière indécente. Pire, le phénomène se développe dans
l’indifférence totale des autorités éducatives. Ces dernières devraient
procéder à des séries de sensibilisation, mais aussi inclurent dans les
règlements intérieurs des écoles, l’interdiction systématique de tout habit qui
expose le corps de la personne qui le porte. Il faut rappeler qu’il ne suffit
pas simplement de détester ou de critiquer ce mode vestimentaire. Au-delà des
critiques, il importe de prendre les mesures devant contribuer au
changement de comportement.
Dans un monde où se déchainent sans frein les
attitudes les plus perverses et où se font accréditer les comportements les plus mauvais, il est de toute première
nécessité que nos sœurs œuvrent dans le sens indiqué par la morale. Cet état de
fait les amènera certainement à se vêtir de manière décente. Cela parait
d’autant plus important quant on sait le
rôle et la place qu’occupe la femme dans la transformation positive de la
société.
Baldé
Mamadou Moustapha, L1 sciences politiques UGLC de Sonfonia
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