Le terme « cannabis » est un terme
générique qui désigne plusieurs préparation psycho-actives obtenues à partir de
la plante cannabis sativa L. Cette plante est cultivée par l’homme depuis des
millénaires, ses usages sont très variés : source d’aliments pour le
bétail ou l’homme, ingrédients de médicaments traditionnels ou de préparations
consommées dans un but rituel. L’air de répartition du cannabis est très
étendu, la plante présente une capacité d’adaptation.
Les modes et accessoires de consommation sont entre
autres :
Le joint : c’est une cigarette artisanale roulée
à la main qui contient le cannabis. Le mot proviendrait de l’anglais « to
joint ». Il signifie rassembler, joindre un groupe en raison du fait que
le joint est consommé en groupe.
Les pipes traditionnelles comme les chillums et
sebsi marocains.
La boisson lactée au cannabis appelée « bhang »
au Pakistan est une infusion de feuilles et sommités fleuries de cannabis dans
le lait.
Le space cake est une pâtisserie à la quelle on a
ajouté du cannabis.
D’autres modalités sont préconisées pour l’usage
thérapeutiques : les sprays, les comprimés, les suppositions. La
consommation du cannabis a des effets nocifs sur l’organisme.
Un des effets les plus notoires de la prise aigüe de
cannabis concerne l’effet sur la mémoire à court terme. La prise de cannabis
diminue les étapes de la mémorisation en particulier l’encodage des souvenirs.
Le cannabis crée un comportement antisocial et violent.
Chez l’élève et l’étudiant, la prise du cannabis
ralentie la lecture et entrave la compréhension des textes lus, l’expression
verbale ainsi que les aptitudes à réaliser les tests de mathématiques y compris
des calculs simples.
Un des paramètres les plus spectaculairement altérés
par la prise du cannabis est la perception du temps. Lorsque les consommateurs
sont intoxiqués, l’estimation du temps est fallacieusement accrue.
Chez les chauffeurs, l’habilité à conduire est
diminuée, le temps de réaction est augmenté, l’estimation des distances est
entravée, le maintien des distances par rapport au bord de la route et au
véhicule qui précède sont également altéré. La somnolence et le manque de
vigilance, l’oubli de la signalisation routière, l’incoordination motrice sont
des facteurs de risques supplémentaires.
La consommation du cannabis altère les cellules du
cerveau et toutes fonctions du corps humain (digestive y compris la fonction de
reproduction (faiblesse sexuelle). En clair, évitons de consommer le cannabis
pour sauvegarder notre santé et jouir de nos capacités physique et mentale.
Diallo Ismaël, pharmacien. Tel :
67.41.36.42/69.33.00.92 email : ismailmobowe@yahoo.fr
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