‘’Quand une femme a un métier elle doit se battre pour l’exercer et tenir bien. Ça y va de notre réussite.’’
La Plume
Plus : parlez-nous de vos études ?
Mme Hawanatou
Camara : J’ai fait mon école primaire à Madina
cité2. Ensuite j’ai fait l’examen d’entrée en 7eme année à l’école primaire de
Dixinn. Pour le collège et le lycée j’ai étudié à Coléah. J’ai fais la faculté de médecine
premier degré à Hadja Mafory Bangoura après deux ans après j’ai été admise au
concours d’accès à l’université où j’ai fait la faculté de médecine de Conakry.
J’ai travaillé à l’hôpital Donka et je me suis spécialisé en gynéco-obstétrique.
En résumé
quelle sont vos activités ?
Mes activités maintenant sont nombreuse je fais la consultation et la prise en charge
des femmes en grossesse au niveau du centre de formation en cancérologie.
Avez-vous
d’autres activités parallèles ?
C’est très difficile d’avoir une activité parallèle
à celle que je pratique c’est pratiquement impossible.
Comment
menez-vous de votre vie au foyer ?
En principe j’ai eu la chance d’avoir un foyer un
peu stable et très équilibré. Je n’ai pas de problème. Mon mari comprend
parfaitement bien mon programme parce que si tu à une femme qui se réveille à
5h30 pour revenir à la maison à 22h ou 23h c’est très difficile.
Quelques fois même tu sors pour faire des activités
pendant deux à trois semaines en dehors du ménage et dans la Guinée profonde.
Rencontrez-vous
des difficultés au cours de vos activités ?
Dans le travail c’est facile mais il y a aussi des
difficultés au cours de nos voyages pour
la formation, le suivi, l’évaluation. C’est l’état des routes qui est la difficulté
principale.
Quel regard
portez- vous sur les femmes qui ont des postes de responsabilité ?
Vous savez les postes de responsabilité dans les
pays africains, il faut faire de la politique. Le problème chez nous ici les
femmes intellectuelles font très peu la politique. C’est pourquoi on pense très peu aux femmes. Nous avons plein de
cadres parmi les femmes qui occupent des positions là où elles travaillent.
Mais comme elles ne font pas la politique, elles ne peuvent pas être vues sur
le plan national.
Dans ce cas
quel appel lancez-vous aux femmes pour leur émancipation ?
Je dis aux femmes comme le disait notre feu
président Ahmed Sékou Touré, le premier mari de la femme ce son
métier. Elle doit se battre et exercer
son métier. Quand une femme a un métier, elle doit tenir bien ça y va de notre
réussite.
Les hommes peuvent s’occuper de nous pendant un
temps, mai il y a combien de veuves ? Si le mari meurt, on emporte tous les biens et la femme est
seule avec ses enfants. Comment faire ?
Quelques fois le mari peux aussi tomber malade et n’arrive plus à
subvenir aux besoins comme avant. Mais si la femme travaille, elle peut combler
les trous.
Quel est votre
message de la fin ?
Je demande aux uns et aux autres de lire beaucoup.
Lorsqu’on lit, on apprend beaucoup aussi.
Oumou Bah
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