Cette fois-ci,
les responsables du ministère de l’enseignement pré-universitaire, sont décidés
à contrôler les orientations des admis au BEPC, brevet d’étude du premier
cycle. Ils entendent à tout prix limiter les flux massifs vers les sciences
sociales.
Lors d’une conférence de presse à l’institut
national de recherche et d’action pédagogique, Amadou DIALLO, directeur du service
national des examens, orientation et concours scolaires a expliqué les raisons
de cette décision ‘’ Avec les trois options, l’effectif des sciences
expérimentales et mathématiques réuni ne fait pas celui des sciences sociales.
Chaque fois, les recteurs se plaignent du nombre élevé des admis en sciences
sociales alors que le gouvernement veut des ingénieurs, des scientifiques. Mais
le problème ne date pas d’aujourd’hui.’’
Il a ajouté que pour inverser la tendance, le ministre de l’enseignement
pré-universitaire, a demandé à ce que les élèves soient orientés en fonction
des moyennes obtenues. Monsieur DIALLO, précise tout de même que l’avis des
élèves et des parents ne sera pas négligé.
En 2014, plus question de laisser les
conseillers à l’orientation, les admis et leurs parents décider seuls. Les
autorités auront un œil sur les notes des élèves qui détermineront du sort des
candidats. Le directeur du SNECSO indique qu’en fonction des moyennes, le tiers
des élèves sera orienté en sciences sociales, un tiers en expérimentales et
l’autre en mathématiques. Il n’y a pas de raison qu’il y ait un effectif pléthorique
en sciences sociales, poursuit, Amadou DIALLO.
Selon lui, on se rend compte facilement lorsqu’on
écoute le Pr Alpha Condé que son souci c’est de faire en sorte que demain la
Guinée possède beaucoup de mains valides pour faire des routes, construire le
pays, donner à manger à la population.
Pour matérialiser la vision du chef de l’État,
le premier responsable des examens scolaires annonce la construction prochaine
de lycées techniques en Guinée.
Mamadou Samba
SOW
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